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ul 24 ans, né en Tchétchénie
Le stade de football de Grozny était plein à craquer ce jour-là.
Il ne restait plus qu’une minute de jeu et j’ai tiré aussi fort
que j’ai pu. La balle est entrée dans le but. Et là, pendant
plusieurs minutes, les supporters ont scandé mon prénom :
« Rasul, Rasul, Rasul… » Ce n’était pas n’importe quel match,
c’était le derby, la rencontre la plus importante de l’année
entre les deux équipes de première division de la capitale
tchétchène. Le match était quasiment terminé et il y avait
égalité : 1-1. Dans le stade, était présente toute ma famille et
aussi mes amis. Mon frère, lui, était sur le terrain avec moi,
il est attaquant. Après cette victoire mémorable, on a fêté
ça toute la nuit. C’était il y a trois ans et je m’en souviens
comme si c’était hier. Quand ça ne va pas trop fort pour
moi, il m’arrive de penser à ce moment précieux, et ça me
donne du courage.
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Le stade de football de Grozny était plein à craquer ce jour-là.
Il ne restait plus qu’une minute de jeu et j’ai tiré aussi fort
que j’ai pu. La balle est entrée dans le but. Et là, pendant
plusieurs minutes, les supporters ont scandé mon prénom :
« Rasul, Rasul, Rasul… » Ce n’était pas n’importe quel match,
c’était le derby, la rencontre la plus importante de l’année
entre les deux équipes de première division de la capitale
tchétchène. Le match était quasiment terminé et il y avait
égalité : 1-1. Dans le stade, était présente toute ma famille et
aussi mes amis. Mon frère, lui, était sur le terrain avec moi,
il est attaquant. Après cette victoire mémorable, on a fêté
ça toute la nuit. C’était il y a trois ans et je m’en souviens
comme si c’était hier. Quand ça ne va pas trop fort pour
moi, il m’arrive de penser à ce moment précieux, et ça me
donne du courage.
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