Page 29 - Chateaux
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is ASSELIN DESPARTS, le conseiller municipal :
En 1813, Louis Jules ASSELIN légifère sur le pacage des moutons : pas plus de trois moutons à l'hectare.
Le 22 juillet 1814, le maire Gilbert MIGNOT lit à ses conseillers une note du sous-préfet de Rouen pour la
restauration de la royauté1. Louis ASSELIN prête serment :
"Je jure et promets à Dieu de garder obéissance et fidélité au Roy, de n’avoir aucune intelligence, de n’assister à
aucun conseil, de n’entretenir aucune ligue qui soit contraire à son autorité et dans le ressort de mes fonctions et si
j’apprends qu’il se trame quelque chose à son préjudice, je le ferais connaitre au Roy ".
Mais le 28 avril 1815, Louis ASSELIN est dit absent du conseil.
Le legs d’ASSELIN DESPARTS A sa mort, Louis ASSELIN DESPARTS
fait un legs2. Comme il est célibataire et
pour l’hôpital d’Yvetot sans enfant, il confie une partie de son
héritage (terrains, maisons, argent, etc) à
la ville d’Yvetot en demandant que soit
construit un hospice qui portera son nom. Mais bien que la donation ait été généreuse, le legs ne
suffit pas pour construire un hospice tout de suite car les biens sont dans un état vétuste.
Un petit hospice3, composé de seize lits, est fondé en novembre 1817 dans une petite maison de la
rue du Clos-du-Manoir que la ville avait louée. Mais, trois ans plus tard, le nombre de malades a
considérablement augmenté et cette maison ne suffit plus pour les accueillir.
Dès 1820, la municipalité d’Yvetot décide d’acheter une auberge rue du Calvaire, l’hospice y est [coll. B. DANIEL]
transféré en 1821 et ce
dernier double sa capacité à
trente-deux lits et cela,
jusqu’en 1841. Mais le
manque de place que l’on
avait rencontré en 1820 se
présente à nouveau… Il faut
se procurer un emplacement
plus vaste.
En 1837, la mairie se résout
à vendre certains biens du
legs et fait bâtir sur un Yvetot - L’hospice et la chapelle en 1917.
terrain légué par Louis
ASSELIN DESPARTS le nouvel hospice. Ce n’est qu’à partir du 18 février 1841 que l’hospice
s’installe définitivement route du Havre. Trois autres bienfaiteurs : Pierre LEFEBVRE (maire
d’Yvetot), Narcisse BELLANGER et Marie-Hortense HÉDELIN participeront à l’édifice. Il ne reste
rien aujourd'hui de l'hospice et de la chapelle Saint-Louis construite entre 1845 et 1855.
1. Voir Lucas de Lestanville pour le même serment (page 31).
2. Le legs est la transmission à titre gratuit d'un ou plusieurs biens du défunt, faite de son vivant par testament,
mais qui ne prendra effet qu'à son décès.
3. L’historique de cet hospice est issu du livre de Alexandre Fromentine : Essai historique sur la ville d’Yvetot et
ses environs.
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En 1813, Louis Jules ASSELIN légifère sur le pacage des moutons : pas plus de trois moutons à l'hectare.
Le 22 juillet 1814, le maire Gilbert MIGNOT lit à ses conseillers une note du sous-préfet de Rouen pour la
restauration de la royauté1. Louis ASSELIN prête serment :
"Je jure et promets à Dieu de garder obéissance et fidélité au Roy, de n’avoir aucune intelligence, de n’assister à
aucun conseil, de n’entretenir aucune ligue qui soit contraire à son autorité et dans le ressort de mes fonctions et si
j’apprends qu’il se trame quelque chose à son préjudice, je le ferais connaitre au Roy ".
Mais le 28 avril 1815, Louis ASSELIN est dit absent du conseil.
Le legs d’ASSELIN DESPARTS A sa mort, Louis ASSELIN DESPARTS
fait un legs2. Comme il est célibataire et
pour l’hôpital d’Yvetot sans enfant, il confie une partie de son
héritage (terrains, maisons, argent, etc) à
la ville d’Yvetot en demandant que soit
construit un hospice qui portera son nom. Mais bien que la donation ait été généreuse, le legs ne
suffit pas pour construire un hospice tout de suite car les biens sont dans un état vétuste.
Un petit hospice3, composé de seize lits, est fondé en novembre 1817 dans une petite maison de la
rue du Clos-du-Manoir que la ville avait louée. Mais, trois ans plus tard, le nombre de malades a
considérablement augmenté et cette maison ne suffit plus pour les accueillir.
Dès 1820, la municipalité d’Yvetot décide d’acheter une auberge rue du Calvaire, l’hospice y est [coll. B. DANIEL]
transféré en 1821 et ce
dernier double sa capacité à
trente-deux lits et cela,
jusqu’en 1841. Mais le
manque de place que l’on
avait rencontré en 1820 se
présente à nouveau… Il faut
se procurer un emplacement
plus vaste.
En 1837, la mairie se résout
à vendre certains biens du
legs et fait bâtir sur un Yvetot - L’hospice et la chapelle en 1917.
terrain légué par Louis
ASSELIN DESPARTS le nouvel hospice. Ce n’est qu’à partir du 18 février 1841 que l’hospice
s’installe définitivement route du Havre. Trois autres bienfaiteurs : Pierre LEFEBVRE (maire
d’Yvetot), Narcisse BELLANGER et Marie-Hortense HÉDELIN participeront à l’édifice. Il ne reste
rien aujourd'hui de l'hospice et de la chapelle Saint-Louis construite entre 1845 et 1855.
1. Voir Lucas de Lestanville pour le même serment (page 31).
2. Le legs est la transmission à titre gratuit d'un ou plusieurs biens du défunt, faite de son vivant par testament,
mais qui ne prendra effet qu'à son décès.
3. L’historique de cet hospice est issu du livre de Alexandre Fromentine : Essai historique sur la ville d’Yvetot et
ses environs.
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