Page 117 - Cloches
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LOUIS PALFRAY CURE DOYEN DE SAINT-ROMAIN-DE-COLBOSC
PAUL FIDEL DOCTEUR EN MEDECINE MAIRE
« LE CHRETIEN LE PLUS GRAND DEVANT DIEU EST CELUI QUI SE MONTRE LE PLUS FIDELE
AUX ENGAGEMENTS DE SON BAPTEME »

Marie : cloche 6

L’écrit de 1966 : Cloche utilisée pour les catéchismes. L'Abbé Palfray
aimait la sonner lui-même aidé par quelques écoliers.

Elle fait écho au bourdon, dont elle donne le "La octave"

Inscription lue dans « La semaine religieuse du diocèse de Rouen » :
« J'AI ETE DONNEE PAR LES ENFANTS ET NOMMEE MARIE-ETIENNE-GEORGETTE-JEANNE
PAR ETIENNE-GEORGES-MARIE DUTEIL, ELEVE DE L'INSTITUTION SAINT-JOSEPH DU
HAVRE ET PAR SA SŒUR JEANNE-AUGUSTINE-MARIE DUTEIL.
ENFANTS, VENEZ A LA DOCTRINE CHRETIENNE, L'ON VOUS Y ENSEIGNERA LE CHEMIN DU
CIEL ! (SAINT FRANÇOIS DE SALES). »

La sonnerie du carillon
Le carillon était sonné les jours de fêtes et demandait au moins neuf
sonneurs. Celui qui commandait Jeanne restait près du porche jusqu'où
descendait la corde. Jeanne était la seule à pouvoir être sonnée d'en bas.
Son préposé recevait tous les pourboires. Voilà pourquoi elle était
surnommée 'la Dame Jeanne' (bonbonne en verre servant à transporter le
Calvados).
« Les autres sonneurs empruntaient l'escalier pour atteindre la 'salle des
cordes' située derrière le grand orgue. Quatre hommes se regroupaient
pour commander les quatre cordes reliées à Georges. Les quatre autres
attrapaient les cordes d'Emilie, de Gabrielle, de Madeleine et de Marie.
Les jours de concert, un cinquième homme montait encore deux étages,
se bouchait les oreilles et se plaçait debout à l'intérieur du bourdon pour

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