Page 7 - Cloches
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PREFACE
Que l’on soit habitant ou résidant pour un court séjour, qu’il s’agisse
d’un village ou d’un bourg important, chacun peut entendre des cloches
égrener les heures, sonner l’angélus ou annoncer un office. Les cloches
font partie de notre environnement habituel et du paysage sonore de
nos lieux de vie. On n’y prête pas toujours attention, à moins qu’elles
soient en panne depuis peu (Tiens, elles n’ont pas sonné ce matin !) ou,
au contraire, qu’elles sonnent de façon inhabituelle (Qui est décédé ?).
La sonnerie des cloches rythme notre vie quotidienne ou hebdomadaire,
nous informe de l’heure d’un office ou nous associe à un événement
familial rendu public. Autrefois, elle nous alertait aussi en cas d’incendie
ou d’invasion.
Mais les connaît-t-on ? Il arrive de les apercevoir à travers les ouvertures
du clocher (plutôt dans le sud de la France) et que l’on puisse les
approcher lorsqu’un clocher est aménagé pour la visite ou qu’une cloche
est exposée dans un recoin de l’église, mais c’est plutôt rare. En
Normandie, les cloches sont installées dans la partie haute de leur abri
et généralement masquées par les lames d’abat-son. Ce patrimoine
caché, car il s’agit bien d’une composante de notre patrimoine culturel,
mérite pourtant d’être mieux connu. Il convient donc de saluer le
patient travail effectué par Christine Monville, descendante de fondeurs
de cloches, et l’association cantonale La Hêtraie pour inventorier le
contenu des clochers de Saint-Romain-de-Colbosc et des villages
alentours.
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Que l’on soit habitant ou résidant pour un court séjour, qu’il s’agisse
d’un village ou d’un bourg important, chacun peut entendre des cloches
égrener les heures, sonner l’angélus ou annoncer un office. Les cloches
font partie de notre environnement habituel et du paysage sonore de
nos lieux de vie. On n’y prête pas toujours attention, à moins qu’elles
soient en panne depuis peu (Tiens, elles n’ont pas sonné ce matin !) ou,
au contraire, qu’elles sonnent de façon inhabituelle (Qui est décédé ?).
La sonnerie des cloches rythme notre vie quotidienne ou hebdomadaire,
nous informe de l’heure d’un office ou nous associe à un événement
familial rendu public. Autrefois, elle nous alertait aussi en cas d’incendie
ou d’invasion.
Mais les connaît-t-on ? Il arrive de les apercevoir à travers les ouvertures
du clocher (plutôt dans le sud de la France) et que l’on puisse les
approcher lorsqu’un clocher est aménagé pour la visite ou qu’une cloche
est exposée dans un recoin de l’église, mais c’est plutôt rare. En
Normandie, les cloches sont installées dans la partie haute de leur abri
et généralement masquées par les lames d’abat-son. Ce patrimoine
caché, car il s’agit bien d’une composante de notre patrimoine culturel,
mérite pourtant d’être mieux connu. Il convient donc de saluer le
patient travail effectué par Christine Monville, descendante de fondeurs
de cloches, et l’association cantonale La Hêtraie pour inventorier le
contenu des clochers de Saint-Romain-de-Colbosc et des villages
alentours.
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