Page 184 - Brochure
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La Seconde Guerre mondiale en
Normandie et en vallée de Seine
est à l’origine de la destruction
des habitations, des monuments
installés depuis plusieurs siècles,
des usines et de la zone portuaire.
(Collection Daniel Cormier) Elle a semé la terreur et la mort
parmi ses habitants qui n’avaient rien demandé à
personne. Les villes de Rouen, Sotteville-lès-Rouen et Orival
ont été les plus touchées, atteignant jusqu’à 85 % de sinistrés.
Un enfer de feu, de cruauté et de violence, s’est abattu sur des
ouvriers innocents dont l’espérance devait aboutir à une paix
rapide et proche.
Avant cette guerre, une organisation s’installe afin de combattre
les bombardements en protégeant les populations civiles.
Cette organisation ira encore plus loin en aidant les habitants
en leur fournissant des repas, en distribuant des vêtements,
des couvertures, en organisant l’évacuation des enfants voire
des adultes. Ces aides n’auraient pu aboutir sans la présence
et l’efficacité de la Croix-Rouge, des pompiers, des religieuses,
des prêtres, des bénévoles venus en renfort dans les moments
difficiles. Ces personnels de la Défense passive ont quelquefois
été traités à tort de collaboration. Ces mêmes voisins étaient
intrigués de voir soudainement certains d’entre eux prendre
subitement le commandement de leur quartier.
En possession d’un laissez-passer ces personnels n’avaient
qu’un pas à franchir pour tomber dans la Résistance et pour
informer les différents réseaux.
Ma pensée va pour ces personnes requises, ou pour ces
volontaires dont l’efficacité et le travail n’ont été que peu reconnus,
et qui ont participé à la libération de la France. Après la guerre,
les livres d’histoire ont gommé cette période, ainsi que les
dictionnaires où à Défense passive on trouve peu de choses.
Ce sont les oubliés de l’Histoire à qui je tiens à rendre hommage.
Daniel Noreux est l’auteur de :
L’aviation à Rouen (Ysec éditions).
La reconstruction en vallée de Seine (éditions Sutton).
979-10-96714-27-8
22 e
Normandie et en vallée de Seine
est à l’origine de la destruction
des habitations, des monuments
installés depuis plusieurs siècles,
des usines et de la zone portuaire.
(Collection Daniel Cormier) Elle a semé la terreur et la mort
parmi ses habitants qui n’avaient rien demandé à
personne. Les villes de Rouen, Sotteville-lès-Rouen et Orival
ont été les plus touchées, atteignant jusqu’à 85 % de sinistrés.
Un enfer de feu, de cruauté et de violence, s’est abattu sur des
ouvriers innocents dont l’espérance devait aboutir à une paix
rapide et proche.
Avant cette guerre, une organisation s’installe afin de combattre
les bombardements en protégeant les populations civiles.
Cette organisation ira encore plus loin en aidant les habitants
en leur fournissant des repas, en distribuant des vêtements,
des couvertures, en organisant l’évacuation des enfants voire
des adultes. Ces aides n’auraient pu aboutir sans la présence
et l’efficacité de la Croix-Rouge, des pompiers, des religieuses,
des prêtres, des bénévoles venus en renfort dans les moments
difficiles. Ces personnels de la Défense passive ont quelquefois
été traités à tort de collaboration. Ces mêmes voisins étaient
intrigués de voir soudainement certains d’entre eux prendre
subitement le commandement de leur quartier.
En possession d’un laissez-passer ces personnels n’avaient
qu’un pas à franchir pour tomber dans la Résistance et pour
informer les différents réseaux.
Ma pensée va pour ces personnes requises, ou pour ces
volontaires dont l’efficacité et le travail n’ont été que peu reconnus,
et qui ont participé à la libération de la France. Après la guerre,
les livres d’histoire ont gommé cette période, ainsi que les
dictionnaires où à Défense passive on trouve peu de choses.
Ce sont les oubliés de l’Histoire à qui je tiens à rendre hommage.
Daniel Noreux est l’auteur de :
L’aviation à Rouen (Ysec éditions).
La reconstruction en vallée de Seine (éditions Sutton).
979-10-96714-27-8
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