Page 8 - Brochure
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RODUCTION
La Défense passive est composée de deux mots qui sont défense et passive.
Défense : moyen de fait ou de droit destiné à paralyser une prétention
de l’adversaire.
Passive : vient de passif, qui subit sans agir.
C’est une organisation nationale qui n’est pas armée, contrôlée par les maires et
les préfets, eux-mêmes dirigés par le ministre de l’Intérieur. Dès les années trente
les pouvoirs publics se préoccupent de la Défense passive.
Au cours des années trente le climat politique international se tend, ce qui incite
la France à prendre des mesures destinées à coordonner une certaine Défense
passive sur son territoire sans vraiment la règlementer. La loi pour son application
est ordonnée le 8 avril 1935. Elle rend obligatoire la création d’une Défense
passive, ainsi que les grandes lignes qui régissent son application. De nombreux
décrets de cette loi seront appliqués jusqu’en 1938, ils permettront d’élargir les
possibilités de cette organisation.
Depuis la Première Guerre mondiale de nombreux perfectionnements des
engins de mort se sont concrétisés. Cela concerne par exemple la puissance et
la diversité des bombes, les caractéristiques des avions et leur rayon d’action.
Il devient urgent de prévoir un ensemble de mesures consistant à protéger les
populations des effets dévastateurs de l’arme aérienne.
Les tensions s’accélèrent et conduisent à la loi du 11 juillet 1938 qui dicte
« l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre ». Cette loi décrit
l’action du gouvernement qui, après avis du conseil supérieur de la Défense
nationale, doit rassembler les forces et ressources du pays. Le gouvernement
doit également préparer les forces de la nation en procédant à la mobilisation
des armées de terre, de mer et de l’air. A l’issue de la promulgation de cette loi,
la mission concernant la Défense passive est confiée au ministre de la Défense
nationale. Cette loi est adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés le
11 juillet 1938 à Paris.
Le 1er septembre 1939, la présidence du conseil municipal de Paris communique
le texte de l’appel que monsieur Émile Faure, président du conseil municipal,
adresse à la population parisienne : « Parisiens, le gouvernement de la République
a dû décréter la mobilisation générale. La patrie est en danger et avec elle, vos
libertés. Les hommes sont forts que par l’union : le pays sera victorieusement
défendu par l’union de tous les Français. Comme toujours les Parisiens feront
leur devoir dans le calme et le sang-froid. Ils seront passionnément groupés
autour du drapeau et dans le même idéal patriotique autour de leurs chefs aux
armées ou à la Défense passive. »
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La Défense passive est composée de deux mots qui sont défense et passive.
Défense : moyen de fait ou de droit destiné à paralyser une prétention
de l’adversaire.
Passive : vient de passif, qui subit sans agir.
C’est une organisation nationale qui n’est pas armée, contrôlée par les maires et
les préfets, eux-mêmes dirigés par le ministre de l’Intérieur. Dès les années trente
les pouvoirs publics se préoccupent de la Défense passive.
Au cours des années trente le climat politique international se tend, ce qui incite
la France à prendre des mesures destinées à coordonner une certaine Défense
passive sur son territoire sans vraiment la règlementer. La loi pour son application
est ordonnée le 8 avril 1935. Elle rend obligatoire la création d’une Défense
passive, ainsi que les grandes lignes qui régissent son application. De nombreux
décrets de cette loi seront appliqués jusqu’en 1938, ils permettront d’élargir les
possibilités de cette organisation.
Depuis la Première Guerre mondiale de nombreux perfectionnements des
engins de mort se sont concrétisés. Cela concerne par exemple la puissance et
la diversité des bombes, les caractéristiques des avions et leur rayon d’action.
Il devient urgent de prévoir un ensemble de mesures consistant à protéger les
populations des effets dévastateurs de l’arme aérienne.
Les tensions s’accélèrent et conduisent à la loi du 11 juillet 1938 qui dicte
« l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre ». Cette loi décrit
l’action du gouvernement qui, après avis du conseil supérieur de la Défense
nationale, doit rassembler les forces et ressources du pays. Le gouvernement
doit également préparer les forces de la nation en procédant à la mobilisation
des armées de terre, de mer et de l’air. A l’issue de la promulgation de cette loi,
la mission concernant la Défense passive est confiée au ministre de la Défense
nationale. Cette loi est adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés le
11 juillet 1938 à Paris.
Le 1er septembre 1939, la présidence du conseil municipal de Paris communique
le texte de l’appel que monsieur Émile Faure, président du conseil municipal,
adresse à la population parisienne : « Parisiens, le gouvernement de la République
a dû décréter la mobilisation générale. La patrie est en danger et avec elle, vos
libertés. Les hommes sont forts que par l’union : le pays sera victorieusement
défendu par l’union de tous les Français. Comme toujours les Parisiens feront
leur devoir dans le calme et le sang-froid. Ils seront passionnément groupés
autour du drapeau et dans le même idéal patriotique autour de leurs chefs aux
armées ou à la Défense passive. »
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