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ITO
© Photo David Marmier LA FIN DU BUREAU ?
Avec plus de 150 participants, le succès de cette 7ème édition est incontestable. 72% des
répondants au questionnaire d’évaluation déclarent être très satisfaits et 26% satisfaits. Mieux
encore, 95% ont estimé que ce colloque leur a permis d’enrichir leur réflexion sur le sujet. Merci
pour cette confiance.
« La fin du bureau ? », thème largement sous-estimé pendant de longues années, ne s’imposait
pas, a priori, comme un sujet RH traditionnel. Il se situe effectivement aux confins de l’architecture,
de l’immobilier, du management et des conditions de travail. Qu’est ce qui a incité des DRH de
collectivités à y participer alors que, faute de marges de manœuvre, peu d’entre eux ont l’espoir
d’aboutir à une reconfiguration en profondeur des espaces de travail ? Emmanuelle Léon, professeur
à l’ESCP Europe, l’a souligné : « cette question est bien au cœur des préoccupations des DRH,
l’espace de travail a des impacts sur l’engagement, le turn-over, la santé. »
Les espaces sont désormais partagés et ouverts, le lieu de travail est plus que jamais hybride :
télétravail, tiers-lieux, corpo-working ou encore le bureau classique. L’unité de temps et de lieu
vole en éclats. Cette nouvelle approche de l’espace repose les questions du management et de
l’organisation du travail. Peut-elle concilier, peut-être même réconcilier, les attentes des organisations
et des collaborateurs ? Les premiers attendent de la performance et de l’innovation, le collectif
étant une condition majeure. Les seconds recherchent de la liberté, du sens, de la confiance et une
plus grande qualité de vie. La dynamique d’animation des équipes doit alors être plus que jamais
au cœur des préoccupations des DRH. La qualité de l’ambiance de travail devient centrale. Aller au
bureau n’est plus un acte routinier. C’est désormais un choix dans l’objectif d’échanger avec ses pairs
et de travailler en équipe.
Les DRH ne peuvent négliger ceux qui font vivre le service public auprès des usagers sur le terrain. La
qualité de la connectivité, les modalités d’information et l’aménagement de leurs espaces méritent
également toute notre attention.
L’espace partagé va-t-il emporter la mise, notamment auprès des milleniums, population dont on
pense qu’elle est la plus réceptive à ce type d’aménagement ? Une récente enquête publiée par
Challenges indique qu’un tiers d’entre eux plébiscitent le bureau individuel fermé en raison du
manque d’intimité et du stress généré par les open-space. La fin du bureau n’est sans doute pas
pour demain !
Johan Theuret
Président de l’Association des DRH des grandes collectivités territoriales
DGA du Pôle Ressources ville et métropole de Rennes
© Photo David Marmier LA FIN DU BUREAU ?
Avec plus de 150 participants, le succès de cette 7ème édition est incontestable. 72% des
répondants au questionnaire d’évaluation déclarent être très satisfaits et 26% satisfaits. Mieux
encore, 95% ont estimé que ce colloque leur a permis d’enrichir leur réflexion sur le sujet. Merci
pour cette confiance.
« La fin du bureau ? », thème largement sous-estimé pendant de longues années, ne s’imposait
pas, a priori, comme un sujet RH traditionnel. Il se situe effectivement aux confins de l’architecture,
de l’immobilier, du management et des conditions de travail. Qu’est ce qui a incité des DRH de
collectivités à y participer alors que, faute de marges de manœuvre, peu d’entre eux ont l’espoir
d’aboutir à une reconfiguration en profondeur des espaces de travail ? Emmanuelle Léon, professeur
à l’ESCP Europe, l’a souligné : « cette question est bien au cœur des préoccupations des DRH,
l’espace de travail a des impacts sur l’engagement, le turn-over, la santé. »
Les espaces sont désormais partagés et ouverts, le lieu de travail est plus que jamais hybride :
télétravail, tiers-lieux, corpo-working ou encore le bureau classique. L’unité de temps et de lieu
vole en éclats. Cette nouvelle approche de l’espace repose les questions du management et de
l’organisation du travail. Peut-elle concilier, peut-être même réconcilier, les attentes des organisations
et des collaborateurs ? Les premiers attendent de la performance et de l’innovation, le collectif
étant une condition majeure. Les seconds recherchent de la liberté, du sens, de la confiance et une
plus grande qualité de vie. La dynamique d’animation des équipes doit alors être plus que jamais
au cœur des préoccupations des DRH. La qualité de l’ambiance de travail devient centrale. Aller au
bureau n’est plus un acte routinier. C’est désormais un choix dans l’objectif d’échanger avec ses pairs
et de travailler en équipe.
Les DRH ne peuvent négliger ceux qui font vivre le service public auprès des usagers sur le terrain. La
qualité de la connectivité, les modalités d’information et l’aménagement de leurs espaces méritent
également toute notre attention.
L’espace partagé va-t-il emporter la mise, notamment auprès des milleniums, population dont on
pense qu’elle est la plus réceptive à ce type d’aménagement ? Une récente enquête publiée par
Challenges indique qu’un tiers d’entre eux plébiscitent le bureau individuel fermé en raison du
manque d’intimité et du stress généré par les open-space. La fin du bureau n’est sans doute pas
pour demain !
Johan Theuret
Président de l’Association des DRH des grandes collectivités territoriales
DGA du Pôle Ressources ville et métropole de Rennes