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dé le Start-up Award Paris – Berlin, un prix décerné dans le domaine de l’économie
circulaire, et financé le « prix rotarien » de la meilleure thèse de l’Université franco-allemande.
Ces différentes actions contribuent à approfondir encore les vastes liens qui unissent nos deux
pays et à soutenir concrètement, des deux côtés du Rhin, des hommes et des femmes qui
vivent des situations très diverses. Votre partenariat offre ainsi un très bel exemple
d’engagement franco-allemand de la société civile.
Les mois à venir mettront à nouveau en lumière le rôle clé de cette solide amitié et de cette
intense coopération entre nos deux pays. En France comme en Allemagne, les prochains mois
seront en effet marqués par de grands changements. Après 16 ans à la tête de l’Allemagne,
Angela Merkel ne se représente pas à la chancellerie fédérale. Notre République fédérale
n’avait pas connu d’élection aussi ouverte depuis une dizaine d’années. Au même moment, la
campagne présidentielle débute en France, notre premier partenaire européen. N’oublions pas
non plus qu’à partir de janvier prochain, la France exercera la présidence du Conseil de l’Union
européenne.
Sur le plan politique, cela signifie que pour nous, c’est une page qui se tourne et que le nouveau
chapitre qui s’ouvre reste encore à écrire, tandis que les principaux enjeux en France
concerneront les dernières grandes décisions du gouvernement actuel, la définition de priorités
pour la présidence du Conseil de l’UE et la campagne électorale présidentielle. Ce décalage
dans nos agendas politiques représentera incontestablement un défi. Il sera capital de maintenir
la bonne dynamique des relations franco-allemandes dans les mois à venir. À cet égard, nos
amis français peuvent être rassurés sur un point : tous les candidats à la chancellerie, qu’il
s’agisse du ministre des Finances Olaf Scholz, du ministre-président de Rhénanie du Nord-
Westphalie Armin Laschet, ou d’Annelena Baerbock, sont des Européens convaincus et de
fervents partisans d’un partenariat franco-allemand fort. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter.
Mesdames et Messieurs,
M’adresser à vous aujourd’hui en tant qu’ambassadeur d’Allemagne dans les magnifiques
salons du Cercle de l’Union Interalliée où se réunit chaque semaine le Rotary Club de Paris
n’est pas anodin.
Sous l’Occupation allemande, le Rotary Club de Paris a en effet été interdit par les Nazis. Des
membres de votre club ont été déportés et ont perdu la vie. Pourtant, les membres du Club de
Paris ont continué à se réunir, même pendant cette terrible période. La volonté d’être des
artisans de la paix n’a pas cessé de guider leur action, y compris pendant ces sombres années.
Que le Prix Nobel de la Paix René Cassin est à mes yeux un symbole très fort. Compte tenu de
ce contexte historique, je suis profondément reconnaissant de pouvoir célébrer avec vous ce
soir, dans l’amitié franco-allemande, le 100e anniversaire du Rotary Club de Paris.
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circulaire, et financé le « prix rotarien » de la meilleure thèse de l’Université franco-allemande.
Ces différentes actions contribuent à approfondir encore les vastes liens qui unissent nos deux
pays et à soutenir concrètement, des deux côtés du Rhin, des hommes et des femmes qui
vivent des situations très diverses. Votre partenariat offre ainsi un très bel exemple
d’engagement franco-allemand de la société civile.
Les mois à venir mettront à nouveau en lumière le rôle clé de cette solide amitié et de cette
intense coopération entre nos deux pays. En France comme en Allemagne, les prochains mois
seront en effet marqués par de grands changements. Après 16 ans à la tête de l’Allemagne,
Angela Merkel ne se représente pas à la chancellerie fédérale. Notre République fédérale
n’avait pas connu d’élection aussi ouverte depuis une dizaine d’années. Au même moment, la
campagne présidentielle débute en France, notre premier partenaire européen. N’oublions pas
non plus qu’à partir de janvier prochain, la France exercera la présidence du Conseil de l’Union
européenne.
Sur le plan politique, cela signifie que pour nous, c’est une page qui se tourne et que le nouveau
chapitre qui s’ouvre reste encore à écrire, tandis que les principaux enjeux en France
concerneront les dernières grandes décisions du gouvernement actuel, la définition de priorités
pour la présidence du Conseil de l’UE et la campagne électorale présidentielle. Ce décalage
dans nos agendas politiques représentera incontestablement un défi. Il sera capital de maintenir
la bonne dynamique des relations franco-allemandes dans les mois à venir. À cet égard, nos
amis français peuvent être rassurés sur un point : tous les candidats à la chancellerie, qu’il
s’agisse du ministre des Finances Olaf Scholz, du ministre-président de Rhénanie du Nord-
Westphalie Armin Laschet, ou d’Annelena Baerbock, sont des Européens convaincus et de
fervents partisans d’un partenariat franco-allemand fort. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter.
Mesdames et Messieurs,
M’adresser à vous aujourd’hui en tant qu’ambassadeur d’Allemagne dans les magnifiques
salons du Cercle de l’Union Interalliée où se réunit chaque semaine le Rotary Club de Paris
n’est pas anodin.
Sous l’Occupation allemande, le Rotary Club de Paris a en effet été interdit par les Nazis. Des
membres de votre club ont été déportés et ont perdu la vie. Pourtant, les membres du Club de
Paris ont continué à se réunir, même pendant cette terrible période. La volonté d’être des
artisans de la paix n’a pas cessé de guider leur action, y compris pendant ces sombres années.
Que le Prix Nobel de la Paix René Cassin est à mes yeux un symbole très fort. Compte tenu de
ce contexte historique, je suis profondément reconnaissant de pouvoir célébrer avec vous ce
soir, dans l’amitié franco-allemande, le 100e anniversaire du Rotary Club de Paris.
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