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Allocution de Gérard Larcher, Président du Sénat
M. l’Ambassadeur d’Allemagne, M. le président du RI, M. Président du Rotary Club de Paris,
Mesdames et Messieurs les 14 gouverneurs présents, les représentants de nombreux clubs
étrangers, et les donateurs, c’est pour moi l’occasion de rendre hommage aux Rotariens pour
leurs actions au service de l’intérêt général.
Double anniversaire : les 100 ans du club de Paris et de l’arrivée du Rotary en France. Si l’idée
de créer un club Rotary en France est née en 1912 dans l’esprit d’un industriel de Chicago,
c’est à partir de la remise de votre charte en 1921 que le Rotary prend sa dimension
internationale avec, en 1931, la création d’un comité franco-allemand, puis en 1950 du comité
inter-pays France-Allemagne pour promouvoir le dialogue entre les deux pays.
J’étais, en juillet, à Strasbourg avec le Président du Bundestag, M. Wolfgang Schaüble, invité
par deux églises protestantes, celle du pays de Bade et celle d’Alsace-Moselle, pour la
reconstitution d’une chapelle qui avait été le premier lieu où s’étaient retrouvés des Chrétiens
après le drame de la 2ème guerre mondiale pour prier ensemble. Qu’on soit laïc, qu’on soit
engagé dans la foi, c’est aussi la même amitié franco-allemande, incarnée dans le Club de Paris.
Le Rotary a contribué à ce dialogue entre les peuples avec la création de l’UNESCO et des
Nations-Unies où il a un poste d’observateur. C’est partout en France que les Clubs rotariens
agissent. Ici pour prévenir l’illettrisme ou favoriser des échanges scolaires, là pour organiser
des Rencontres sur l’emploi, pour venir au secours des sinistrés, ou pour conduire des actions
de solidarité au niveau mondial comme local. Vous savez organiser très concrètement des
actions sur tous les terrains lorsque c’est nécessaire. C’est au Rotary Club de Paris que l’on
doit une étude, en 1933, au sortir de la crise de 1929, sur « l’état de l’emploi dans les
entreprises ».
Le Rotary concourt à répondre aux besoins humanitaires : ses membres, à travers le monde,
travaillent toujours avec détermination à promouvoir la paix et à combattre les maladies avec
l’éradication de la polio, notamment en Afrique, à fournir une éducation de base et à
alphabétiser les populations. À faire croître les économies locales et à participer au co-
développement. Mais avec pédagogie, … à méditer en ces temps de débat sur la vaccination...
Je sais combien le Rotary Club de Paris s’investit dans la santé, en particulier au travers de
fournitures d’aide aux victimes de catastrophes. Et moi qui ai été jadis le président du groupe
de collectivités locales pour le Liban, je suis très sensible à la solidarité que vous avez eue pour
nos frères libanais dont le pays traverse une période extrêmement difficile.
Placer la solidarité au cœur de l’action, être les uns parmi les autres, tous, hommes de bonne
volonté. Je dois vous dire que j’aime cette vision du Rotary. C’est Antonin Artaud qui écrivait :
« Vous écrivez pour les analphabètes, vous parlez pour les muets, vous agissez pour les
immobiles ». C’est cela pour moi le Rotary.
Cet esprit altruiste et bienveillant est l’un des outils privilégiés pour partir à la recherche de ce
bonheur humain qu’il faudrait répandre le plus possible. Ensemble pour continuer à agir dans
le pluralisme, la tolérance, le respect mutuel et l’éthique.
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M. l’Ambassadeur d’Allemagne, M. le président du RI, M. Président du Rotary Club de Paris,
Mesdames et Messieurs les 14 gouverneurs présents, les représentants de nombreux clubs
étrangers, et les donateurs, c’est pour moi l’occasion de rendre hommage aux Rotariens pour
leurs actions au service de l’intérêt général.
Double anniversaire : les 100 ans du club de Paris et de l’arrivée du Rotary en France. Si l’idée
de créer un club Rotary en France est née en 1912 dans l’esprit d’un industriel de Chicago,
c’est à partir de la remise de votre charte en 1921 que le Rotary prend sa dimension
internationale avec, en 1931, la création d’un comité franco-allemand, puis en 1950 du comité
inter-pays France-Allemagne pour promouvoir le dialogue entre les deux pays.
J’étais, en juillet, à Strasbourg avec le Président du Bundestag, M. Wolfgang Schaüble, invité
par deux églises protestantes, celle du pays de Bade et celle d’Alsace-Moselle, pour la
reconstitution d’une chapelle qui avait été le premier lieu où s’étaient retrouvés des Chrétiens
après le drame de la 2ème guerre mondiale pour prier ensemble. Qu’on soit laïc, qu’on soit
engagé dans la foi, c’est aussi la même amitié franco-allemande, incarnée dans le Club de Paris.
Le Rotary a contribué à ce dialogue entre les peuples avec la création de l’UNESCO et des
Nations-Unies où il a un poste d’observateur. C’est partout en France que les Clubs rotariens
agissent. Ici pour prévenir l’illettrisme ou favoriser des échanges scolaires, là pour organiser
des Rencontres sur l’emploi, pour venir au secours des sinistrés, ou pour conduire des actions
de solidarité au niveau mondial comme local. Vous savez organiser très concrètement des
actions sur tous les terrains lorsque c’est nécessaire. C’est au Rotary Club de Paris que l’on
doit une étude, en 1933, au sortir de la crise de 1929, sur « l’état de l’emploi dans les
entreprises ».
Le Rotary concourt à répondre aux besoins humanitaires : ses membres, à travers le monde,
travaillent toujours avec détermination à promouvoir la paix et à combattre les maladies avec
l’éradication de la polio, notamment en Afrique, à fournir une éducation de base et à
alphabétiser les populations. À faire croître les économies locales et à participer au co-
développement. Mais avec pédagogie, … à méditer en ces temps de débat sur la vaccination...
Je sais combien le Rotary Club de Paris s’investit dans la santé, en particulier au travers de
fournitures d’aide aux victimes de catastrophes. Et moi qui ai été jadis le président du groupe
de collectivités locales pour le Liban, je suis très sensible à la solidarité que vous avez eue pour
nos frères libanais dont le pays traverse une période extrêmement difficile.
Placer la solidarité au cœur de l’action, être les uns parmi les autres, tous, hommes de bonne
volonté. Je dois vous dire que j’aime cette vision du Rotary. C’est Antonin Artaud qui écrivait :
« Vous écrivez pour les analphabètes, vous parlez pour les muets, vous agissez pour les
immobiles ». C’est cela pour moi le Rotary.
Cet esprit altruiste et bienveillant est l’un des outils privilégiés pour partir à la recherche de ce
bonheur humain qu’il faudrait répandre le plus possible. Ensemble pour continuer à agir dans
le pluralisme, la tolérance, le respect mutuel et l’éthique.
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