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Préface
Lorsque les auteurs ont décidé de rassembler leurs efforts pour écrire cette
histoire du Rotary Club de Paris des origines à nos jours, ils se sont d'abord
attachés à rassembler les informations historiques nécessaires, que ce soit
sur les événements, les membres remarqués et les lieux de rassemblement.
Puis ils ont cherché à comprendre les motivations de ces personnages qui
ont décidé à Paris, comme de par le monde, de se réunir dans ce club si
différent.
En quoi le Rotary est-il bien différent ?
Parce qu'il est à la fois tourné sur ses membres et ouvert vers la société,
parce qu'il se veut influent mais il n'est pas secret, parce qu'il est
international mais aussi très local.
Aussi sa création à Chicago ne peut être comprise que si considère le
contexte "explosif" de la ville et donc le besoin de relations amicales qui le
contrebalance.
Le contexte de la création à Paris ne peut pas être complètement
appréhendé, si la situation politique tendue qui résulte de la non-signature
du Traité de Versailles par les États-Unis n'est pas prise en compte.
De même l'invitation des participants de la convention d'Édimbourg, faite le
lendemain de la création du club, ne s'explique pas, si l'espoir de montrer
aux Américains qui sont leurs vrais amis n'est pas pris en considération.
N'oublions pas que le président qui vient alors d'entrer en fonction est
Warren G. Harding, et qu'il est rotarien du RC de Washington.
L'objectif prioritaire de Paix du Rotary pendant cette période s'explique, si
on se rappelle que les conflits n'ont pas vraiment cessé avant 1925 et que
la situation politique dans les pays voisins reste très instable dans une
atmosphère belliqueuse jusqu'au déclenchement de la deuxième guerre
mondiale.
Par ailleurs, on ne peut pas comprendre la reprise d'activité officielle du
Club de Paris en 1944, si on ne prend pas en compte l'impérieuse nécessité
de se rassembler dans cette période de pénurie et de reconstruction, voire
de guerre froide.
Si on oublie le besoin de rencontre avec d’autres de profil et de provenance
variés, celles et ceux qu'on n'aurait jamais rencontrés sans cela, il est
Préface
Lorsque les auteurs ont décidé de rassembler leurs efforts pour écrire cette
histoire du Rotary Club de Paris des origines à nos jours, ils se sont d'abord
attachés à rassembler les informations historiques nécessaires, que ce soit
sur les événements, les membres remarqués et les lieux de rassemblement.
Puis ils ont cherché à comprendre les motivations de ces personnages qui
ont décidé à Paris, comme de par le monde, de se réunir dans ce club si
différent.
En quoi le Rotary est-il bien différent ?
Parce qu'il est à la fois tourné sur ses membres et ouvert vers la société,
parce qu'il se veut influent mais il n'est pas secret, parce qu'il est
international mais aussi très local.
Aussi sa création à Chicago ne peut être comprise que si considère le
contexte "explosif" de la ville et donc le besoin de relations amicales qui le
contrebalance.
Le contexte de la création à Paris ne peut pas être complètement
appréhendé, si la situation politique tendue qui résulte de la non-signature
du Traité de Versailles par les États-Unis n'est pas prise en compte.
De même l'invitation des participants de la convention d'Édimbourg, faite le
lendemain de la création du club, ne s'explique pas, si l'espoir de montrer
aux Américains qui sont leurs vrais amis n'est pas pris en considération.
N'oublions pas que le président qui vient alors d'entrer en fonction est
Warren G. Harding, et qu'il est rotarien du RC de Washington.
L'objectif prioritaire de Paix du Rotary pendant cette période s'explique, si
on se rappelle que les conflits n'ont pas vraiment cessé avant 1925 et que
la situation politique dans les pays voisins reste très instable dans une
atmosphère belliqueuse jusqu'au déclenchement de la deuxième guerre
mondiale.
Par ailleurs, on ne peut pas comprendre la reprise d'activité officielle du
Club de Paris en 1944, si on ne prend pas en compte l'impérieuse nécessité
de se rassembler dans cette période de pénurie et de reconstruction, voire
de guerre froide.
Si on oublie le besoin de rencontre avec d’autres de profil et de provenance
variés, celles et ceux qu'on n'aurait jamais rencontrés sans cela, il est
