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stique et où le sport était pour les jeunes la seule façon de se sortir des rythmes de

violences sociales quotidiennes.
Je n’ai jamais eu la chance de lui parler beaucoup. Nous n’avions pas le même âge ni ne

faisions les mêmes choses. Néanmoins, j’avais inconsciemment gardé son visage en tête

parce que de là où je vivais alors, je la voyais passer montant ou descendant au stade en

courant chaque jour entre 18h et 19h.

D’après ce que je savais, elle n’était pas du genre bavarde. Elle était plutôt réservée quand
elle était heureuse et à part le fait qu’elle s’entourait principalement d’amis garçons qui
l’appelaient ‘Dédé’ ‘(une façon de dire qu’elle était l’un des leurs), elle se rendait aussi
régulièrement à l’église et était connue dans le village comme quelqu’un qui collectionnait les

médailles et autres récompenses de par son implication dans le sport.

Et, quand on ne la voyait pas physiquement, on la retrouvait dans le journal local
hebdomadaire ‘Le Pays d’Auge’ Elle était ceinture bleue de judo et était aussi championne à

la fois en basket-ball et en Athlétisme où elle explosait les records dans le domaine de la
course de haies courrant sous l’égide de l’ASSU au stade Hélitas de Caen tous les

mercredis de septembre à Juin.
On remarquait sa plastique. Elle n’avait pas la beauté que l’on voit dans les magazines de
mode, non, mais celle qui attire l’attention. On la disait honnête, polie, aimant les gens ce qui

forçait le respect. Je peux dire qu’il n’y avait rien qu’on puisse lui reprocher.

Cependant, bien que ses parents venaient de faire construire peu avant notre première
rencontre et qu’ils bénéficiaient d’un grand jardin à l’arrière de la propriété, il se disait qu’ils

ne purent réussir une vie familiale harmonieuse. Le père était un homme autoritaire ce qui

provoquait des conflits permanents au sein de la famille et cela se reflétait en classe.

Elle ne fût jamais capable de rester calme et de se concentrer suffisamment pour réussir ses
études. Alors, dès qu’elle se trouva dans la situation de disparaître, elle le fît. C’est ainsi
qu’elle partît vivre en Angleterre et qu’elle travaillât comme GO pour le Club Med par

exemple...

Et, pour la petite histoire, figurez-vous que je viens de la retrouver. Elle habite encore à deux

pas de chez moi mais cette fois sur la côte fleurie à une trentaine de kilomètres de l’endroit
où je l’ai vu grandir. Elle s’est installée en qualité de professeure freelance enseignant le
français aux étrangers vivant en France et l’anglais aux français ici à Villers sur mer et elle
est toujours le genre de fille « heureuse allant chanceuse » qu’on lui connait.
262.Our neighbours’ house
263.Mr Jones’s car
264.Doris’s brother

265.The colour of the wall
266.Our children’s friends

267.The biginning of the year
268.A woman’s voice.
269.The little boy’s electric train.

270.Is this your umbrella or George’s
271.These are men’s jobs

272.Your client’s car is there. He shouldn’t be late.
273.Mr and Mrs Brown’s house is behind the hill.
274.Jack’s sister doesn’t live in France either. They left the country when their Mother died.

275.Which colour do you want to paint the walls of the bathroom ?
276.My brother’s friends are musicians.
277.At the beginning, there were only two in John’s house.

278.The riverside walk is the one leading to the Smith property.
279.Our neighbour’s bicycle is at the doorstep.
280.This is Mr & Mrs Bush’s house. They come here regularly.

281.These are private buildings.,

282.Did you see them ? 283.Have you seen them ?

284.Did you meet her ? 285. Have you met her ?

286.Did you call your dad ?

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