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dire. Ces gars-là devaient trouver le bon mannequin, la bonne
maison, la top déco et tout ce qui était lié à l’identité de la marque
de leur client. C’était codifié de façon très organisée. Ferrero
c’était tel genre de famille, habillé de telle façon, dans tel en-
vironnement. Picard totalement différent et Grouchon encore un
autre positionnement.
Puis ces DA taffaient avec des graphistes, des animateurs, des
retoucheurs, des rédacteurs, des chefs opérateurs et parfois encore
des imprimeurs.
Voilà, c’était le petit monde de Tony quand il n’était pas chez lui.
Beaucoup de cynisme, un peu de vomi et un grand respect pour
LA MONNAIE.
14h, Tony reçoit un appel sur sa ligne fixe, ça voulait dire urgent.
Un client était là dans l’entrée et voulait discuter avec lui, tout de
suite, maintenant !
Jean-Laurent De La Berthelière était vraiment très apprécié chez
Jeune&Fun. Tout le monde le trouvait classe, moderne et élégant
et puis faut dire qu’il sentait les millions, ça c’était dans l’air du
temps. Grouchon, son groupe industriel devenait le plus gros
d’Europe dans son secteur. Faut dire qu’il avait des filières Bio
en Russie et que ça coûtait vraiment pas cher. Toutes les cantines
scolaires lui faisaient la danse du ventre et le sollicitaient quand
il y avait un appel à marché. L’industriel leur refourguait des cor-
dons bleus, des taboulés et des poissons panés en quantité. Son
business était florissant grâce à l’appétit des enfants.
— B onjour Tony, content de vous revoir.
— B onjour Monsieur De La Berthelière, ravi moi aussi.
— A lors depuis la soirée au manoir, vous allez bien ?
Tony s’étonnait que ça l’intéresse et trouvait ça presque touchant.
— E t bien je viens de reprendre le travail aujourd’hui avec une
certaine appréhension, je dois dire. Mais je ne pouvais pas res-
ter éternellement chez moi.
— B ien… Je suis heureux si tout va pour le mieux.
— P our le mieux c’est un bien grand…
— V oilà ce qui m’amène. Vous n’êtes pas sans savoir que votre
charmante épouse et la mienne sont devenues très proches ces
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maison, la top déco et tout ce qui était lié à l’identité de la marque
de leur client. C’était codifié de façon très organisée. Ferrero
c’était tel genre de famille, habillé de telle façon, dans tel en-
vironnement. Picard totalement différent et Grouchon encore un
autre positionnement.
Puis ces DA taffaient avec des graphistes, des animateurs, des
retoucheurs, des rédacteurs, des chefs opérateurs et parfois encore
des imprimeurs.
Voilà, c’était le petit monde de Tony quand il n’était pas chez lui.
Beaucoup de cynisme, un peu de vomi et un grand respect pour
LA MONNAIE.
14h, Tony reçoit un appel sur sa ligne fixe, ça voulait dire urgent.
Un client était là dans l’entrée et voulait discuter avec lui, tout de
suite, maintenant !
Jean-Laurent De La Berthelière était vraiment très apprécié chez
Jeune&Fun. Tout le monde le trouvait classe, moderne et élégant
et puis faut dire qu’il sentait les millions, ça c’était dans l’air du
temps. Grouchon, son groupe industriel devenait le plus gros
d’Europe dans son secteur. Faut dire qu’il avait des filières Bio
en Russie et que ça coûtait vraiment pas cher. Toutes les cantines
scolaires lui faisaient la danse du ventre et le sollicitaient quand
il y avait un appel à marché. L’industriel leur refourguait des cor-
dons bleus, des taboulés et des poissons panés en quantité. Son
business était florissant grâce à l’appétit des enfants.
— B onjour Tony, content de vous revoir.
— B onjour Monsieur De La Berthelière, ravi moi aussi.
— A lors depuis la soirée au manoir, vous allez bien ?
Tony s’étonnait que ça l’intéresse et trouvait ça presque touchant.
— E t bien je viens de reprendre le travail aujourd’hui avec une
certaine appréhension, je dois dire. Mais je ne pouvais pas res-
ter éternellement chez moi.
— B ien… Je suis heureux si tout va pour le mieux.
— P our le mieux c’est un bien grand…
— V oilà ce qui m’amène. Vous n’êtes pas sans savoir que votre
charmante épouse et la mienne sont devenues très proches ces
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