Page 12 - Chateaux
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CHÂTEAU DU CHANDOISEL
La famille Lors de son mariage en 1720 avec Marie-Anne
BUSQUET (suite) CONSEIL2, Isambart-Nicolas a remplacé le
nom de Chandoisel par celui de Caumont. Il
Quand en octobre 1647, Nicolas BUSQUET vient d’hériter du domaine du Chandoisel,
(1619-1698), petit-fils de Robert, hérite du fief mais le manoir abandonné n’est déjà plus
de Chandoisel, une ordonnance du bailli1 de qu’une résidence très secondaire.
Pont-Saint-Pierre interdit au seigneur de
Chandoisel de prendre le titre de "seigneur de Du mariage de Isambart-Nicolas BUSQUET de
La Neuville". Caumont avec Marie Anne CONSEIL naissent
à Rouen deux fils : le 8 janvier 1721 Nicolas-
La famille BUSQUET possède d'autres biens à Isambart qui épouse à Rouen, le 28 août 1755,
Rouen (où ils résident dans leur hôtel de la rue la fille d’un conseiller au Parlement, et le 22
des Maillots) et dans la région du Caux, en avril 1724 Isambart-Nicolas "le chevalier du
particulier à Caumont, après le mariage de Jean Chandoisel".
-Charles BUSQUET avec Marie MALET. Ils
sont très riches (mariages et union de la Les deux frères habitent ensemble à Rouen puis
magistrature avec le commerce et la finance). à Caumont. L’aîné est avocat et conseiller et le
second possède une compagnie de cavalerie. Ils
A la mort de Jean-Charles en 1726, son fils sont très unis et ne procèdent à aucun partage
unique Isambart-Nicolas BUSQUET de du patrimoine familial. A la mort de leur père,
Chandoisel réside dans son château de en octobre 1744, ils héritent du domaine du
Caumont. Chandoisel avec de nombreuses dettes et une
lourde hypothèque datant de vingt ans, au
profit du Sieur LE PAINTURIER de
Guillerville.
L’hôtel BUSQUET de Caumont [source : Amis des monuments rouennais]
à Rouen :
Parmi le millier de logis détruits lors de
la vaste opération d'urbanisme
réalisée à Rouen sous le Second
Empire figurait un des plus anciens
hôtels particuliers de la ville, l'hôtel
Busquet, dit aussi hôtel Busquet de
Chandoisel, puis Busquet de
Caumont, ou hôtel de Caumont.
De cette grande maison, rien ne
subsiste. Elle se situait au 16 rue des
Maillots et fut détruite pour créer la rue
Jeanne d’Arc et rue Thiers (Jean
Lecanuet). Le jardin Solférino a pris le
nom de square Charles Verdrel en
1926.
Emplacement de l’hôtel BUSQUET de Caumont à Rouen.
1. Le bailli est le représentant du roi ou d’un seigneur.
2. Lors de son mariage en 1720, elle reçoit de son père Médart-Claude Conseil (riche bourgeois) 90 000 livres.
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La famille Lors de son mariage en 1720 avec Marie-Anne
BUSQUET (suite) CONSEIL2, Isambart-Nicolas a remplacé le
nom de Chandoisel par celui de Caumont. Il
Quand en octobre 1647, Nicolas BUSQUET vient d’hériter du domaine du Chandoisel,
(1619-1698), petit-fils de Robert, hérite du fief mais le manoir abandonné n’est déjà plus
de Chandoisel, une ordonnance du bailli1 de qu’une résidence très secondaire.
Pont-Saint-Pierre interdit au seigneur de
Chandoisel de prendre le titre de "seigneur de Du mariage de Isambart-Nicolas BUSQUET de
La Neuville". Caumont avec Marie Anne CONSEIL naissent
à Rouen deux fils : le 8 janvier 1721 Nicolas-
La famille BUSQUET possède d'autres biens à Isambart qui épouse à Rouen, le 28 août 1755,
Rouen (où ils résident dans leur hôtel de la rue la fille d’un conseiller au Parlement, et le 22
des Maillots) et dans la région du Caux, en avril 1724 Isambart-Nicolas "le chevalier du
particulier à Caumont, après le mariage de Jean Chandoisel".
-Charles BUSQUET avec Marie MALET. Ils
sont très riches (mariages et union de la Les deux frères habitent ensemble à Rouen puis
magistrature avec le commerce et la finance). à Caumont. L’aîné est avocat et conseiller et le
second possède une compagnie de cavalerie. Ils
A la mort de Jean-Charles en 1726, son fils sont très unis et ne procèdent à aucun partage
unique Isambart-Nicolas BUSQUET de du patrimoine familial. A la mort de leur père,
Chandoisel réside dans son château de en octobre 1744, ils héritent du domaine du
Caumont. Chandoisel avec de nombreuses dettes et une
lourde hypothèque datant de vingt ans, au
profit du Sieur LE PAINTURIER de
Guillerville.
L’hôtel BUSQUET de Caumont [source : Amis des monuments rouennais]
à Rouen :
Parmi le millier de logis détruits lors de
la vaste opération d'urbanisme
réalisée à Rouen sous le Second
Empire figurait un des plus anciens
hôtels particuliers de la ville, l'hôtel
Busquet, dit aussi hôtel Busquet de
Chandoisel, puis Busquet de
Caumont, ou hôtel de Caumont.
De cette grande maison, rien ne
subsiste. Elle se situait au 16 rue des
Maillots et fut détruite pour créer la rue
Jeanne d’Arc et rue Thiers (Jean
Lecanuet). Le jardin Solférino a pris le
nom de square Charles Verdrel en
1926.
Emplacement de l’hôtel BUSQUET de Caumont à Rouen.
1. Le bailli est le représentant du roi ou d’un seigneur.
2. Lors de son mariage en 1720, elle reçoit de son père Médart-Claude Conseil (riche bourgeois) 90 000 livres.
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