Page 48 - Chateaux
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CHÂTEAU De la neuville
A L’ORIGINE DE Sur ordre du Roi Saint Louis, les chanoines de
LA NEUVILLE l’abbaye de Royaumont, propriétaires des lieux,
font défricher la forêt de Longboël et la cèdent
La forêt de Longboël1 recouvrait au Xème siècle au Chapitre de la Cathédrale de Rouen.
les deux tiers de notre territoire et ce n’est qu’à
partir du XIème siècle que les défrichements des Ces déboisements se font selon un plan
bois commencèrent. géométrique : les chanoines encadrent les
paysans et les déboisements se font selon un
Au XIIIème siècle, la poussée démographique plan très précis en bandes étroites
(moins d’épidémie, paix, sécurité) est telle qu’il perpendiculaires à la route.
faut de nouvelles terres. C’est donc à partir de
l’ancienne voie romaine qu’une nouvelle partie Les paysans reçoivent alors des lots de terre.
du village se dessine : La Neufville.
[source : Archives Départementales de Seine-Maritime / 12Fi 178 / 1-8]
Extrait de l’arpentage de La Neuville Chandoisel en 1724.
"La Cauchie" puis "la Cochaie" (citée dès 1395) et enfin la Chaussée du Roi était utilisée par le roi Henri IV, siégeant à
Rouen entre 1591 et 1592, pour rejoindre sa maîtresse Gabrielle d’Estrées, au Château de Longempré2 sur les arrières
de Pont-Saint-Pierre, à Douville-sur-Andelle.
En novembre 1565, un procès-verbal d’arpentage est dressé par les commissaires du roi sur l’état de
la forêt de Longboël. Cette dernière est divisée en trois gardes3 : la garde de Jehan HUBERT, la
garde d’Alexandre PLANTEROSE et la garde de Guillaume HUBERT.
1. La forêt de Longboël : nom attesté au XIIIème siècle sous une forme latine qui signifie "le long bois".
2. Le château de Longempré fut construit par les seigneurs de Roncherolles au XVème siècle.
3. La garde, dont la fonction était de donner des assignations, de procéder à des saisies, avait tous les pouvoirs et
surtout celui de juger les délits se déroulant dans la forêt de Longboël. C’est l’Office Royal de nos Eaux et
Forêts aujourd’hui.
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A L’ORIGINE DE Sur ordre du Roi Saint Louis, les chanoines de
LA NEUVILLE l’abbaye de Royaumont, propriétaires des lieux,
font défricher la forêt de Longboël et la cèdent
La forêt de Longboël1 recouvrait au Xème siècle au Chapitre de la Cathédrale de Rouen.
les deux tiers de notre territoire et ce n’est qu’à
partir du XIème siècle que les défrichements des Ces déboisements se font selon un plan
bois commencèrent. géométrique : les chanoines encadrent les
paysans et les déboisements se font selon un
Au XIIIème siècle, la poussée démographique plan très précis en bandes étroites
(moins d’épidémie, paix, sécurité) est telle qu’il perpendiculaires à la route.
faut de nouvelles terres. C’est donc à partir de
l’ancienne voie romaine qu’une nouvelle partie Les paysans reçoivent alors des lots de terre.
du village se dessine : La Neufville.
[source : Archives Départementales de Seine-Maritime / 12Fi 178 / 1-8]
Extrait de l’arpentage de La Neuville Chandoisel en 1724.
"La Cauchie" puis "la Cochaie" (citée dès 1395) et enfin la Chaussée du Roi était utilisée par le roi Henri IV, siégeant à
Rouen entre 1591 et 1592, pour rejoindre sa maîtresse Gabrielle d’Estrées, au Château de Longempré2 sur les arrières
de Pont-Saint-Pierre, à Douville-sur-Andelle.
En novembre 1565, un procès-verbal d’arpentage est dressé par les commissaires du roi sur l’état de
la forêt de Longboël. Cette dernière est divisée en trois gardes3 : la garde de Jehan HUBERT, la
garde d’Alexandre PLANTEROSE et la garde de Guillaume HUBERT.
1. La forêt de Longboël : nom attesté au XIIIème siècle sous une forme latine qui signifie "le long bois".
2. Le château de Longempré fut construit par les seigneurs de Roncherolles au XVème siècle.
3. La garde, dont la fonction était de donner des assignations, de procéder à des saisies, avait tous les pouvoirs et
surtout celui de juger les délits se déroulant dans la forêt de Longboël. C’est l’Office Royal de nos Eaux et
Forêts aujourd’hui.
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