Page 58 - Chateaux
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CHÂTEAU De la neuville
Aimé LENEPVEU 1826-1909
Les Nepveu, puis LENEPVEU, commerçants, La famille réside à Alizay (Eure) lorsqu’Aimé
vivent au centre de la ville de Rouen. François LENEPVEU achète le domaine de 130 hectares
Clément Prosper (1771-1837) est teinturier, comprenant "une maison d’habitation avec une
fabricant de velours et marchand d'indiennes1. écurie, une remise, une buanderie et autres
Sa femme, Sophie GAULTIER du Plessis, lui dépendances, un jardin potager, une serre, des mares,
donne quatre enfants. Il figure sur les listes aux un verger, un bois et des terres de labours à La
élections de Rouen en 1829.
Neuville" pour le prix de 180 000 francs à Jules
Son quatrième enfant, Aimé LENEPVEU, naît de MAUPASSANT le 19 septembre 1872.
le 18 janvier 1826 à
Rouen. C'est grâce au
contrat de mariage passé [source : Guéroult, 1846 / Musée d’Elbeuf 9Fi 3290]
entre lui et Fanny
Alexandrine DECAUX le
21 mars 1858 chez maître
BUÉE, notaire à Elbeuf,
puis aux recensements de
1846 à 1866, que l'on
retrace la vie du couple
LENEPVEU-DECAUX
avant son arrivée au
château de La Neuville.
Lui est filateur à Vue d’Elbeuf de la côte Saint-Auct.
Nonancourt (Eure) et
possède un foulon2 sur l'Avre à Dreux. Il [source : Joseph Gabriel Rossetti, 1765 / Musée d’Orange]
possède plusieurs propriétés à Écouis et aux
environs, ainsi qu'un portefeuille d'actions (cf.
page 58).
Les DECAUX sont manufacturiers de père en La fabrique d’indiennes
fils sur au moins trois générations. Ils sont de l’industriel Jean-Rodolphe Wetter.
fabricants de draps de laine, spécialité d'Elbeuf.
En 1855, ils reçoivent une commande de draps
pour l’armée et sont récompensés par une
médaille. Fanny dispose d'une somme d'argent
importante et d'une propriété rue Desmonts à
Elbeuf où le couple s'installe dès son mariage.
Naissent quatre enfants : Gabrielle et Adrienne
à Elbeuf puis Adrien et Paul à Alizay (où la
famille habite en dernier lieu).
1. L’indienne est une étoffe de coton peinte, spécialité de Rouen au 18ème siècle et qui fait la richesse de ses
fabricants.
2. Un foulon ou moulin à foulon sert à battre la laine pour l’assouplir.
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Aimé LENEPVEU 1826-1909
Les Nepveu, puis LENEPVEU, commerçants, La famille réside à Alizay (Eure) lorsqu’Aimé
vivent au centre de la ville de Rouen. François LENEPVEU achète le domaine de 130 hectares
Clément Prosper (1771-1837) est teinturier, comprenant "une maison d’habitation avec une
fabricant de velours et marchand d'indiennes1. écurie, une remise, une buanderie et autres
Sa femme, Sophie GAULTIER du Plessis, lui dépendances, un jardin potager, une serre, des mares,
donne quatre enfants. Il figure sur les listes aux un verger, un bois et des terres de labours à La
élections de Rouen en 1829.
Neuville" pour le prix de 180 000 francs à Jules
Son quatrième enfant, Aimé LENEPVEU, naît de MAUPASSANT le 19 septembre 1872.
le 18 janvier 1826 à
Rouen. C'est grâce au
contrat de mariage passé [source : Guéroult, 1846 / Musée d’Elbeuf 9Fi 3290]
entre lui et Fanny
Alexandrine DECAUX le
21 mars 1858 chez maître
BUÉE, notaire à Elbeuf,
puis aux recensements de
1846 à 1866, que l'on
retrace la vie du couple
LENEPVEU-DECAUX
avant son arrivée au
château de La Neuville.
Lui est filateur à Vue d’Elbeuf de la côte Saint-Auct.
Nonancourt (Eure) et
possède un foulon2 sur l'Avre à Dreux. Il [source : Joseph Gabriel Rossetti, 1765 / Musée d’Orange]
possède plusieurs propriétés à Écouis et aux
environs, ainsi qu'un portefeuille d'actions (cf.
page 58).
Les DECAUX sont manufacturiers de père en La fabrique d’indiennes
fils sur au moins trois générations. Ils sont de l’industriel Jean-Rodolphe Wetter.
fabricants de draps de laine, spécialité d'Elbeuf.
En 1855, ils reçoivent une commande de draps
pour l’armée et sont récompensés par une
médaille. Fanny dispose d'une somme d'argent
importante et d'une propriété rue Desmonts à
Elbeuf où le couple s'installe dès son mariage.
Naissent quatre enfants : Gabrielle et Adrienne
à Elbeuf puis Adrien et Paul à Alizay (où la
famille habite en dernier lieu).
1. L’indienne est une étoffe de coton peinte, spécialité de Rouen au 18ème siècle et qui fait la richesse de ses
fabricants.
2. Un foulon ou moulin à foulon sert à battre la laine pour l’assouplir.
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