Page 54 - Chateaux
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urce : Musée des Beaux-Arts de Rouen / photo. B. DANIEL]LE CHÂTEAU De la neuville
Jules de MAUPASSANT 1795-1875 (suite)
La villa de Jules de MAUPASSANT :
La maison primitive, construite en 1835, est une villa à l’italienne, blanche et carrée avec deux étages et une
mezzanine, couverte en terrasse. Un perron à trois pans donne accès à un vaste vestibule, divisant le rez-de-
chaussée en deux parties.
A droite, un grand salon, éclairé par une seule fenêtre et au-dessus de la cheminée par une baie où se trouvait une
glace sans tain, laissant étendre la vue au loin sur les allées du parc. En arrière se développent les rayons de la
bibliothèque, très chargés de volumes, surtout quand Alfred LE POITTEVIN (qui a épousé en 1846 à La Neuville
Louise de MAUPASSANT, fille de Jules) apporte tous ses livres.
De l’autre côté du vestibule, se trouvent la salle à manger, ornée de porcelaines de Chine et de faïences de
Rouen, et en arrière l’office.
Les cuisines étaient situées en sous-sol ; c’était le domaine d’Alphonsine Corne, la servante dévouée.
A l’étage, les chambres de la famille et des amis.
Dans le parc, des allées sinueuses bien tracées encadrent l’étang où Jules se propose de faire de la pisciculture
au milieu de cygnes et d’une barque. Le parc descend vers la vallée de l’Andelle par le "Vallon aux Charmes". Le
potager était immense, situé derrière la villa ; par là aussi se trouvait une mare champêtre...
Sources : Journal des Débats Politiques du 2 juin 1924 et le Journal de Rouen du 18 avril 1924 - Georges DUBOSC.
Gros plan de la maison de Jules de MAUPASSANT extrait de la peinture d’Hippolyte BELLANGÉ (cf. page 95).
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Jules de MAUPASSANT 1795-1875 (suite)
La villa de Jules de MAUPASSANT :
La maison primitive, construite en 1835, est une villa à l’italienne, blanche et carrée avec deux étages et une
mezzanine, couverte en terrasse. Un perron à trois pans donne accès à un vaste vestibule, divisant le rez-de-
chaussée en deux parties.
A droite, un grand salon, éclairé par une seule fenêtre et au-dessus de la cheminée par une baie où se trouvait une
glace sans tain, laissant étendre la vue au loin sur les allées du parc. En arrière se développent les rayons de la
bibliothèque, très chargés de volumes, surtout quand Alfred LE POITTEVIN (qui a épousé en 1846 à La Neuville
Louise de MAUPASSANT, fille de Jules) apporte tous ses livres.
De l’autre côté du vestibule, se trouvent la salle à manger, ornée de porcelaines de Chine et de faïences de
Rouen, et en arrière l’office.
Les cuisines étaient situées en sous-sol ; c’était le domaine d’Alphonsine Corne, la servante dévouée.
A l’étage, les chambres de la famille et des amis.
Dans le parc, des allées sinueuses bien tracées encadrent l’étang où Jules se propose de faire de la pisciculture
au milieu de cygnes et d’une barque. Le parc descend vers la vallée de l’Andelle par le "Vallon aux Charmes". Le
potager était immense, situé derrière la villa ; par là aussi se trouvait une mare champêtre...
Sources : Journal des Débats Politiques du 2 juin 1924 et le Journal de Rouen du 18 avril 1924 - Georges DUBOSC.
Gros plan de la maison de Jules de MAUPASSANT extrait de la peinture d’Hippolyte BELLANGÉ (cf. page 95).
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