Page 38 - Cloches
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METAL OU L’AIRAIN
Les cloches d’église sont faites en bronze ou airain, un alliage de 78 % de
cuivre et 22 % d’étain. C’est une proportion qui permet une bonne
sonorité de la cloche tout en garantissant une résistance au choc, donc
une longue durée de vie.
On constate cependant, pour les cloches anciennes, la présence
d’impuretés (plomb, par exemple) en quantité variable selon la qualité de
la matière première utilisée (métal de récupération). (nota : les pièces de
monnaie ou les ustensiles en argent étaient généralement récupérés par
le fondeur via un trou latéral au four).
LE TRAVAIL DU FONDEUR :
Il faut d’abord déterminer la forme de la cloche et ses proportions. Deux
gabarits sont alors choisis, un correspondant à l'intérieur de la cloche et
l'autre à l'extérieur. Les deux gabarits tourneront autour d'un axe, l'axe de
symétrie de la future cloche.
Vient ensuite le moulage qui se compose :
- du « noyau », fait en briques réfractaires et couches d'argile. Il
matérialise l'intérieur de la cloche. Le premier gabarit est alors utilisé et
une fois terminé, le noyau est séché sur quelques braises.
- de la « fausse cloche », posée sur le noyau, elle est faite d’argile, tracée
à l'aide du second gabarit. C'est le modèle de la vraie. L'inscription et les
décorations sont en cire, collées sur le modèle d'argile.
La fausse cloche est recouverte au pinceau, d’une fine pellicule de suif qui
permettra la séparation avec la chape.
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Les cloches d’église sont faites en bronze ou airain, un alliage de 78 % de
cuivre et 22 % d’étain. C’est une proportion qui permet une bonne
sonorité de la cloche tout en garantissant une résistance au choc, donc
une longue durée de vie.
On constate cependant, pour les cloches anciennes, la présence
d’impuretés (plomb, par exemple) en quantité variable selon la qualité de
la matière première utilisée (métal de récupération). (nota : les pièces de
monnaie ou les ustensiles en argent étaient généralement récupérés par
le fondeur via un trou latéral au four).
LE TRAVAIL DU FONDEUR :
Il faut d’abord déterminer la forme de la cloche et ses proportions. Deux
gabarits sont alors choisis, un correspondant à l'intérieur de la cloche et
l'autre à l'extérieur. Les deux gabarits tourneront autour d'un axe, l'axe de
symétrie de la future cloche.
Vient ensuite le moulage qui se compose :
- du « noyau », fait en briques réfractaires et couches d'argile. Il
matérialise l'intérieur de la cloche. Le premier gabarit est alors utilisé et
une fois terminé, le noyau est séché sur quelques braises.
- de la « fausse cloche », posée sur le noyau, elle est faite d’argile, tracée
à l'aide du second gabarit. C'est le modèle de la vraie. L'inscription et les
décorations sont en cire, collées sur le modèle d'argile.
La fausse cloche est recouverte au pinceau, d’une fine pellicule de suif qui
permettra la séparation avec la chape.
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