Page 44 - Cloches
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BAPTEME, L’INSCRIPTION ET L'INSTALLATION DE LA CLOCHE
Ce n’est que vers le commencement du VIIIe siècle que l’on prit l’habitude
de baptiser les cloches.
La cloche entre dans l'église en robe d'apparat. Elle est posée devant le
chœur, accueillie comme une Reine. Elle recevra le baptême avant d'être
portée jusqu’au clocher.
C'est ce jour-là que les fidèles découvriront son inscription avec le nom de
la cloche, son parrain, sa marraine (généralement de généreux
donateurs). Son inscription révèle les noms : du Pape, de l'Archevêque,
Archidiacre, prêtre, président de fabrique, membres du conseil de
fabrique, Maire, conseillers municipaux, du maître fondeur, l'année de
fonte.
L’Evêque accompagne le prêtre qui va oindre et bénir la cloche. Il
s’empare d’un maillet pour la faire sonner, geste repris par la marraine, le
parrain et le fondeur. Elle est, alors, confiée aux hommes pour l'ascension.
La cloche est enchaînée, ficelée, montée à
l'aide de palans. C'est d'abord un bruit de
chaînes, bruit de bagne et rapidement, la
cloche vibre, sans diapason, sans marteau,
ni battant. Celui-ci sera accroché dès
qu'elle sera en place. La cloche est guidée
dans ses mouvements. Il faut plusieurs
hommes pour la faire passer par la porte
étroite, un passage rond aux dimensions
de la cloche, l’oculus.
La cloche arrive dans la première salle et termine son ascension jusqu'au
beffroi, jusqu'au joug qui l'attend. On parle du joug ou du mouton, c'est
une grosse pièce de bois qui sera liée à la cloche à l'aide de fortes
ferrures, qui s'appuie sur le beffroi à ses extrémités. L'appui est tout en
rondeur pour permettre le balancement du joug et de la cloche.
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Ce n’est que vers le commencement du VIIIe siècle que l’on prit l’habitude
de baptiser les cloches.
La cloche entre dans l'église en robe d'apparat. Elle est posée devant le
chœur, accueillie comme une Reine. Elle recevra le baptême avant d'être
portée jusqu’au clocher.
C'est ce jour-là que les fidèles découvriront son inscription avec le nom de
la cloche, son parrain, sa marraine (généralement de généreux
donateurs). Son inscription révèle les noms : du Pape, de l'Archevêque,
Archidiacre, prêtre, président de fabrique, membres du conseil de
fabrique, Maire, conseillers municipaux, du maître fondeur, l'année de
fonte.
L’Evêque accompagne le prêtre qui va oindre et bénir la cloche. Il
s’empare d’un maillet pour la faire sonner, geste repris par la marraine, le
parrain et le fondeur. Elle est, alors, confiée aux hommes pour l'ascension.
La cloche est enchaînée, ficelée, montée à
l'aide de palans. C'est d'abord un bruit de
chaînes, bruit de bagne et rapidement, la
cloche vibre, sans diapason, sans marteau,
ni battant. Celui-ci sera accroché dès
qu'elle sera en place. La cloche est guidée
dans ses mouvements. Il faut plusieurs
hommes pour la faire passer par la porte
étroite, un passage rond aux dimensions
de la cloche, l’oculus.
La cloche arrive dans la première salle et termine son ascension jusqu'au
beffroi, jusqu'au joug qui l'attend. On parle du joug ou du mouton, c'est
une grosse pièce de bois qui sera liée à la cloche à l'aide de fortes
ferrures, qui s'appuie sur le beffroi à ses extrémités. L'appui est tout en
rondeur pour permettre le balancement du joug et de la cloche.
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