Page 91 - Cloches
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cloches, il y en avait eu d’autres mais l’église, située au-dessus de la
falaise et si près de la pente où les arbres sont rois, était souvent
ébranlée… Citons, par exemple, le tir de canons à Gonfreville et
l’explosion de la pyrotechnie belge en 1915. (Les services belges de
Graville englobaient aussi les bâtiments d’une autre usine abandonnée,
l’Usine d’Or située sur le territoire de Gonfreville-L’Orcher et c’est cette
usine qui a explosée en 1915).

Cloches disparues
Une cloche avait été fondue en 1838 par Auguste Levillain, fondeur en
métaux, demeurant au Havre. Une lettre du 30 décembre 1937 précisait
que la cloche à fournir devait être composée de quatre cinquièmes de
cuivre rosette neuf de Sibérie en lingots et d’un cinquième d’étain fin
anglais à l’effigie de l’agneau et de saint Jean.
Auguste Levillain, fondeur en métaux demeurant au Havre, rue de Berry
n°7 & 9 s’était soumis. Il était précisé en plus que cette cloche devait
peser environ 700 Kg, que son prix serait de 3 f 888 le Kg et que le fondeur
devait reprendre soit une, soit deux des anciennes cloches actuellement
existantes au beffroi de cette commune au prix de 3 f par Kg. Et…
Une cloche de 749 kg est bénite le 9 octobre 1838 par Monsieur Bauche,
prêtre curé de Saint-Romain et nommée Alexandrine-Charlotte par
Monsieur Charles-François-Emeric Deshommets, Comte de Martainville,
propriétaire à Paris et par Madame Alexandrine-Charlotte de Praulx,
Comtesse de Martainville, son épouse, représentés par Monsieur Jean-
Prosper Quertier, propriétaire et maire de cette commune, et par
Madame Constance-Eugénie Le Breton, son épouse. Etaient présents à
cette cérémonie MM Léon-Hippolyte Quesnel, prêtre vicaire de cette
paroisse, Jean-Baptiste Joly, curé de Gainneville, Fournier, curé de Saint-
Aubin-Routot. (Registre des délibérations du conseil de fabrique).

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