Page 94 - Cloches
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r ce jour de décembre, le temps est de saison : moments gris et
chapeau de pluie, moments bleus et rayons de lumière qui rasent l'herbe
verte et éclairent les frondaisons, un peu d'or sur les branches avant les
fêtes.
Nous entrons par la petite porte : un portail roman à double rangée de
bâtons rompus, et passons une deuxième porte pour entrer dans la nef.
Sorte de sas qui isole du bruit et inspire la sérénité. Une fois dans la
croisée du transept, juste au-dessous du clocher, nous regardons autour
de nous pour trouver comment y accéder. Là-haut, au-dessus du sas
d'entrée, une cage… cage d'escalier. Mais nous avions oublié l’indice, la
première échelle est dans la sacristie.
Pas d'escalier à vis mais deux échelles posées
en confidente, une petite pour les premiers
barreaux et une plus grande empruntée après
un demi-tour complet qui nous conduit jusqu'à
la première salle où une quatrième échelle
nous attend doublée d'une cinquième. Au
dernier étage, étonnement et impression de
sortir d'un trou de cheminée pour entrer dans
une volière abandonnée aux pigeons, les
maîtres des lieux. Les baies sont grandes
ouvertes. La lumière pénètre aussi facilement
que les oiseaux.
Les deux cloches sont là, silencieuses. Marie
ose se manifester, onze tintements annoncent
l'heure. Née en 1698 et signée Jean Buret elle a
Le marteau de pour décor, une croix remarquable.
tintement de la cloche La plus petite, baptisée Robert, date de 1763 et
fondue par « Buret » ne se prononce pas.
Le fondeur est resté anonyme. L'inscription du haut fait le tour complet et
une main indique le passage à la ligne du dessous. Le crucifix, en décor,
est identique à celui du moule resté dans la famille Cartenet et Maire.
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chapeau de pluie, moments bleus et rayons de lumière qui rasent l'herbe
verte et éclairent les frondaisons, un peu d'or sur les branches avant les
fêtes.
Nous entrons par la petite porte : un portail roman à double rangée de
bâtons rompus, et passons une deuxième porte pour entrer dans la nef.
Sorte de sas qui isole du bruit et inspire la sérénité. Une fois dans la
croisée du transept, juste au-dessous du clocher, nous regardons autour
de nous pour trouver comment y accéder. Là-haut, au-dessus du sas
d'entrée, une cage… cage d'escalier. Mais nous avions oublié l’indice, la
première échelle est dans la sacristie.
Pas d'escalier à vis mais deux échelles posées
en confidente, une petite pour les premiers
barreaux et une plus grande empruntée après
un demi-tour complet qui nous conduit jusqu'à
la première salle où une quatrième échelle
nous attend doublée d'une cinquième. Au
dernier étage, étonnement et impression de
sortir d'un trou de cheminée pour entrer dans
une volière abandonnée aux pigeons, les
maîtres des lieux. Les baies sont grandes
ouvertes. La lumière pénètre aussi facilement
que les oiseaux.
Les deux cloches sont là, silencieuses. Marie
ose se manifester, onze tintements annoncent
l'heure. Née en 1698 et signée Jean Buret elle a
Le marteau de pour décor, une croix remarquable.
tintement de la cloche La plus petite, baptisée Robert, date de 1763 et
fondue par « Buret » ne se prononce pas.
Le fondeur est resté anonyme. L'inscription du haut fait le tour complet et
une main indique le passage à la ligne du dessous. Le crucifix, en décor,
est identique à celui du moule resté dans la famille Cartenet et Maire.
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