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s organisations patronales participent à la réflexion menée par les pouvoirs
publics sur les aspects de la mobilisation industrielle : Défense passive, répartition
des commandes de la Défense nationale, intensification de la production, pénurie
de main-d’œuvre. Les pouvoirs publics se préoccupent de la Défense passive
dès les années trente. Dès la fin de l’année 1932 le préfet de police de la Seine
demande à certaines entreprises de proposer des actions pour leur entreprise.
Un classement sera effectué suivant le type d’entreprise.

Celles qui travaillent pour la Défense nationale vont bénéficier de moyens
particuliers de protection, mais devront organiser un entraînement régulier
du personnel. Des circulaires vont définir les actions à mener en matière de
protections de tout ordre pour le personnel. Parmi les mesures à prendre, un plan
d’action va être proposé. Cela concerne un service de guet et d’alerte, service
incendie, service sanitaire, abris et tranchées, extinction des lumières, instruction
et entraînement du personnel actif. Le personnel doit être équipé de masques à
gaz, expérimenté aux alertes, ce qui perturbe la bonne marche des entreprises.
Le coût et l’entretien de ce matériel sont deux éléments dissuasifs, car ils sont à la
charge des entreprises.

En mai 1940 des démarches seront effectuées pour sensibiliser le gouvernement
à l’insuffisance de la protection des usines. En 1938, ce matériel est limité au
personnel actif, c’est-à-dire à ceux qui remplissent une fonction précise en cas
d’alerte soit seulement 10 % du personnel actif. Les établissements et les usines qui
ont des commandes de guerre devront se présenter au maire de leur commune
afin d’arrêter leur participation au plan de défense général.

Les établissements qui désirent assurer eux-mêmes leur protection doivent se
conformer aux lois, décrets, arrêtés et circulaires ministérielles concernant la
Défense passive. Ils doivent également s’assujettir aux instructions officielles
relatives à la Défense passive, ainsi qu’aux instructions particulières qui sont en
général secrètes ou confidentielles.

Les destinataires sont :

a)les ministères, les généraux commandant les régions militaires et aériennes,
les préfets maritimes, les préfets, les services techniques de l’État,

b)les directeurs d’établissements désignés qui reçoivent ces instructions, soit par
l’intermédiaire de leurs grands organismes fédéraux, soit par celui des préfets,

c) d ifférents secteurs d’activités industrielles.

• Instruction provisoire sur la Défense passive dans les mines et dans les industries
rattachées (1939).

• Instruction provisoire sur la Défense passive des entreprises de production, de
transport et de distribution d’électricité (1939).

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