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homme, Ernest Loste, sait que la mauvaise, pénible pièce
jouée en ces années-là sera bientôt terminée. Que le rideau
va tomber enfin sur ce théâtre de vies brisées. Que le public
n’applaudira pas. Non. Il en a assez, le Français défait, hon-
teux, humilié. La tragédie a duré cinq ans. En ce 22 août 1944,
où les hasards de la guerre hésitent, lui, Ernest, maire du vil-
lage de Soisy-sur-École, 300 âmes dans le Gâtinais, à l’orée
de la forêt de Fontainebleau, est inquiet.
Vendredi et samedi, ça a canonné fort à 1 lieue, du côté de
Courances.
jouée en ces années-là sera bientôt terminée. Que le rideau
va tomber enfin sur ce théâtre de vies brisées. Que le public
n’applaudira pas. Non. Il en a assez, le Français défait, hon-
teux, humilié. La tragédie a duré cinq ans. En ce 22 août 1944,
où les hasards de la guerre hésitent, lui, Ernest, maire du vil-
lage de Soisy-sur-École, 300 âmes dans le Gâtinais, à l’orée
de la forêt de Fontainebleau, est inquiet.
Vendredi et samedi, ça a canonné fort à 1 lieue, du côté de
Courances.
