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i court la campagne, sous l’infini ciel bleu d’Île-de-
France à l’heure où s’éteint l’été, sait que la moisson
rentrée, voici venu le temps où s’affole, trottant sur le che-
min, le faisan à l’œil rond, aux pattes courtes, pauvre oiseau
sans plus d’abri. Il déguerpit, tête en avant dans le taillis.
Tandis qu’au fond du champ passe le lièvre, oreilles hautes,
d’un bond, à ressorts, puis encore un bond, si beau à voir, roi
des garennes et des bois. Le vent docile embaume le foin.
Celui qui voit tout cela, cette antique beauté
du monde, assurément, connaît le chemin.
France à l’heure où s’éteint l’été, sait que la moisson
rentrée, voici venu le temps où s’affole, trottant sur le che-
min, le faisan à l’œil rond, aux pattes courtes, pauvre oiseau
sans plus d’abri. Il déguerpit, tête en avant dans le taillis.
Tandis qu’au fond du champ passe le lièvre, oreilles hautes,
d’un bond, à ressorts, puis encore un bond, si beau à voir, roi
des garennes et des bois. Le vent docile embaume le foin.
Celui qui voit tout cela, cette antique beauté
du monde, assurément, connaît le chemin.
