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journal de Roxane À l’école aussi je me fais la porte-parole des plus faibles.
C’est bizarre car je suis pourtant super timide à cette
La famille , mes racines ! époque ! Ma seule copine, c’est Laeticia. On ne se quitte
pas depuis la maternelle. Quand, pour une raison ou
une autre, elle n’est pas là, c’est un peu panique à bord.
En primaire, je suis assez solitaire, je rougis pour un rien.
Et pourtant, je me surprends un jour à monter sur un
banc dans la cour de l’école, et à crier : « Maintenant
vous arrêtez, c’est nul le racisme ! » Mes parents sont
tellement ouverts d’esprit, je vrille quand je vois tout
le monde embêter un copain de classe parce qu’il est
noir. Je protégeais tellement mes frères que j’ai toujours
détesté l’injustice, quelle qu’elle soit.

a Cfa’eist tdquuc’ohneemnin, Avec Yohan, vous l’avez compris, on peut dire que je
prends mon rôle de grande sœur très, très à cœur ! Je
traversé des vous épargne mes suppliques à ma mère pour ne pas
épreuves le laisser partir en classe de neige, tellement il pleure
dans le bus. Je vous rassure tout de suite, cela ne l’a pas
empêché de déployer ses ailes. Enfin, je garde quand
même un œil sur lui : c’est Yohan qui est derrière la
caméra quand on tourne nos vidéos YouTube. Le regard
s’est un peu inversé en somme, même si je ne peux pas
m’empêcher de jouer encore les mères poules avec lui. Si
je reprends le fil de notre histoire, bientôt, c’est le divorce
de nos parents qui nous attend, mais ce n’est pas le plus
dur qu’on ait eu à vivre.

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