Page 49 - memoire_lelouch
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Aussi si le concerto de Ravel est un thème universel véhiculant un
message fort et symbolique, l’image du plan de début et de fin symbolise
également le destin : le danseur principal Boris (fils de Boris et Tatiana Sipovitch,
qui est incarné par Jurge Dorn) danse sur une estrade en forme de cercle.
Le mouvement de la caméra est également circulaire comme le rythme de
la chorégraphie. Tous les danseurs s’unissent autour de ce cercle pour
accompagner celui-ci. L’Histoire est ainsi perçue dans une globalité d’événements
via ce mouvement circulaire qui unit et ramifie ces destins différents. La citation
du philosophe Willa Cather employé dans Les Uns et Les Autres et Les Misérables,
perçoit également le destin comme un cycle avec l’idée d’ « histoires qui se
répètent ».
Pour en revenir à l'utilisation de la musique, une précision s’impose : à
savoir que celle-ci n'est pas postsynchronisée ; mais écrite et modifiée au fur et à
mesure du tournage. Si le réalisateur ne trouve pas les mots pour diriger son
équipe, il fait appel à la musique pour stimuler l'acteur.
Les trois films les Uns et les autres, Partir revenir et les Misérables peuvent
alors se voir comme des oeuvres musicales. Pour comprendre la corrélation
unissant la musique et l’image, il faut savoir que Lelouch a commencé sa carrière
en tournant des scopitones. C'est-à-dire des minis clips alliant la musique et l'image
dans une même importance. Ceux-ci étaient diffusés dans les années 1960 dans les
bars à l'aide de juke-box. Ces scopitones furent en fait l’ancêtre de la publicité.
Cette influence a donc servit à Lelouch pour ses films car nous retrouvons ce
travail sur l'image et la bande sonore.
Dans les Uns et les autres outre une vision de l'Histoire cyclique, nous
percevons bien le travail du montage effectué sur l'image et la musique.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire. 47
message fort et symbolique, l’image du plan de début et de fin symbolise
également le destin : le danseur principal Boris (fils de Boris et Tatiana Sipovitch,
qui est incarné par Jurge Dorn) danse sur une estrade en forme de cercle.
Le mouvement de la caméra est également circulaire comme le rythme de
la chorégraphie. Tous les danseurs s’unissent autour de ce cercle pour
accompagner celui-ci. L’Histoire est ainsi perçue dans une globalité d’événements
via ce mouvement circulaire qui unit et ramifie ces destins différents. La citation
du philosophe Willa Cather employé dans Les Uns et Les Autres et Les Misérables,
perçoit également le destin comme un cycle avec l’idée d’ « histoires qui se
répètent ».
Pour en revenir à l'utilisation de la musique, une précision s’impose : à
savoir que celle-ci n'est pas postsynchronisée ; mais écrite et modifiée au fur et à
mesure du tournage. Si le réalisateur ne trouve pas les mots pour diriger son
équipe, il fait appel à la musique pour stimuler l'acteur.
Les trois films les Uns et les autres, Partir revenir et les Misérables peuvent
alors se voir comme des oeuvres musicales. Pour comprendre la corrélation
unissant la musique et l’image, il faut savoir que Lelouch a commencé sa carrière
en tournant des scopitones. C'est-à-dire des minis clips alliant la musique et l'image
dans une même importance. Ceux-ci étaient diffusés dans les années 1960 dans les
bars à l'aide de juke-box. Ces scopitones furent en fait l’ancêtre de la publicité.
Cette influence a donc servit à Lelouch pour ses films car nous retrouvons ce
travail sur l'image et la bande sonore.
Dans les Uns et les autres outre une vision de l'Histoire cyclique, nous
percevons bien le travail du montage effectué sur l'image et la musique.
Claude LELOUCH : une vision intimiste de l’Histoire. 47