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Notes de l’auteur

Carigoules et Sagnetto sont deux villages inventés. La
clinique des Grands Boulevards n’a jamais existé.
Tous les personnages sont fictifs et toute
ressemblance avec la réalité serait fortuite ou involontaire.
L’histoire de « Petit Joufflu » mêle deux thèmes : la maladie
et l’amitié en hommage à Yves, un marin ophtalmo parti trop tôt
qui navigue aujourd’hui dans le flot de mes mots.
Une maladie à l’issue sans appel passe par des phases
incontournables, schématisées dans le roman par trois Actes : le
choc, le relâchement et l’acceptation. La géométrie en escargot
de Carigoules est à l’image de la vie de Nicolas. La place du
village représente sa naissance et son émancipation passe par
une croissance en spirale. J’ai imaginé sa lutte contre la maladie
comme un retour à ses origines en empruntant à la mythologie
la symbolique du minotaure (remplacé ici par la mort) et
l’évasion du labyrinthe à la manière de Dédale et de son fils
Icare.
L’amitié est un sujet qui me touche profondément. C’est une
relation particulière entre des êtres qui peut s’instaurer pendant
plusieurs mois, voire toute une vie. Personne n’est indifférent
aux émotions qu’elle procure. Dans les courses compliquées de
l’existence, les amis sont des arrêts au stand indispensables qui
offrent des escales stratégiques pour mieux repartir affronter de
nouvelles trajectoires.
Je remercie mes amis qui m’ont accompagné sur la piste qui
est la mienne car ma personnalité s’est forgée grâce à eux.
Chaque choix que j’ai fait découle en grande partie de ce qu’ils

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