Page 126 - I008786_BATv2
P. 126
P ompe-moi, sale bâtard de Marcus…
Sa femme fut étonnée mais ne pouvait pas s’arrêter. Alex se bala-
dait dans les méandres de ses pensées.
— L ass mich in deinen Arsch kommen. Gueula le gueulu !
La duchesse, qui avait des bases en allemand de part ses grand-pa-
rents, se dit que son anus n’appartenait qu’à elle et continua sa
galopade à travers ses voies les plus chrétiennes.
Quand les mains de Jean-Lo attrapèrent, à son plus grand éton-
nement, les seins de son épouse, il sursauta et renversa sa femme
sur la descente de lit. Lui, la bite en l’air, le falzar au milieu des
jambes, assis à l’équerre, écœuré par son toucher mammaire. Elle,
en mode galipette immobile, le cul vers le plafond, la nuque dans
ses chaussons, pas vraiment une scène d’évangile.
Bertille se leva, se faufila vers la salle de bain, puis revint se glis-
ser à droite de son mari gêné. Pas un mot.
— M arcus ? lui dit-elle avant de se retourner.
Pas un mot. Depuis toujours, elle le savait.
Au petit-déjeuner, les regards fixaient plutôt le café au lait. Pas un
mot. Jean-Laurent poussa sa chaise, embrassa le front de la mère
de ses enfants et noua une écharpe autour de son cou. Pas un mot.
Bertille savait qu’Alexandre était de retour chez lui et voulut le
revoir au plus vite. Une fois J.L. dans le Range, elle ajusta ses bas,
vérifia son maquillage, dénoua son chignon sauvage. Ses jupes
étaient toujours trop longues et ses bottines trop basses. C’était
une très jolie femme qui n’en avait pas conscience et aux yeux
d’Alex, ça la rendait encore plus magnifique.
9h, elle sonna à sa porte. Il était déjà débout depuis très long-
temps. Sa respiration se coupa sans être étonné. Alex l’attendait
tellement. Alors qu’ils ne s’étaient pas parlé depuis une éterni-
té, leur relation avait clairement basculé. Ils s’attiraient. Tous les
deux le savaient. Quelques généralités, des biscuits et un thé. Une
fois dehors, Bertille repartit dans son tunnel sans fin. Alexandre
continuait de déambuler dans son sous-terrain. Ils se quittèrent
sur des banalités bucoliques.
Venait de voir le jour, un amour chaotique.
126
Sa femme fut étonnée mais ne pouvait pas s’arrêter. Alex se bala-
dait dans les méandres de ses pensées.
— L ass mich in deinen Arsch kommen. Gueula le gueulu !
La duchesse, qui avait des bases en allemand de part ses grand-pa-
rents, se dit que son anus n’appartenait qu’à elle et continua sa
galopade à travers ses voies les plus chrétiennes.
Quand les mains de Jean-Lo attrapèrent, à son plus grand éton-
nement, les seins de son épouse, il sursauta et renversa sa femme
sur la descente de lit. Lui, la bite en l’air, le falzar au milieu des
jambes, assis à l’équerre, écœuré par son toucher mammaire. Elle,
en mode galipette immobile, le cul vers le plafond, la nuque dans
ses chaussons, pas vraiment une scène d’évangile.
Bertille se leva, se faufila vers la salle de bain, puis revint se glis-
ser à droite de son mari gêné. Pas un mot.
— M arcus ? lui dit-elle avant de se retourner.
Pas un mot. Depuis toujours, elle le savait.
Au petit-déjeuner, les regards fixaient plutôt le café au lait. Pas un
mot. Jean-Laurent poussa sa chaise, embrassa le front de la mère
de ses enfants et noua une écharpe autour de son cou. Pas un mot.
Bertille savait qu’Alexandre était de retour chez lui et voulut le
revoir au plus vite. Une fois J.L. dans le Range, elle ajusta ses bas,
vérifia son maquillage, dénoua son chignon sauvage. Ses jupes
étaient toujours trop longues et ses bottines trop basses. C’était
une très jolie femme qui n’en avait pas conscience et aux yeux
d’Alex, ça la rendait encore plus magnifique.
9h, elle sonna à sa porte. Il était déjà débout depuis très long-
temps. Sa respiration se coupa sans être étonné. Alex l’attendait
tellement. Alors qu’ils ne s’étaient pas parlé depuis une éterni-
té, leur relation avait clairement basculé. Ils s’attiraient. Tous les
deux le savaient. Quelques généralités, des biscuits et un thé. Une
fois dehors, Bertille repartit dans son tunnel sans fin. Alexandre
continuait de déambuler dans son sous-terrain. Ils se quittèrent
sur des banalités bucoliques.
Venait de voir le jour, un amour chaotique.
126
