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e-même Marguerite, Marge dans l’intimité. Les 3 premières ar-
rivées furent Janagold (Jinane), Gala (Anissa) et Fuji (Jamila).
Pas très normandes, mais ça faisait quand même un beau panier
de pommes. Puis Boskoop, Elstar, etc. Marge aidait ces femmes
avant tout. Le reste était anecdotique.
Dans les années 60, pas une mafia ne la ponctionnait. Pas un mar-
lou ne la menaçait. Pas un archer du roi ne la faisait chanter. Faut
dire que Marge avait pas mal observé ses mentors lors de sa jeu-
nesse orannaise. Elle connaissait les poisons, beaucoup la magie
noire et maniait le surin à merveille. À l’âge de 14 ans, elle avait
déjà tranché une fémorale alors que le balèze avait encore l’urètre
au garde à vous. Tout ça s’était vite su, évidemment. Avec elle,
ses petits fruits étaient en sécurité.
Marge se constituait une famille sur mesure et chaque nouvelle
arrivante était accueillie comme une cousine que l’on avait hâte
de retrouver.
L’herbe était autorisée, mais uniquement sur certains créneaux
horaires. Hors de question de voir déambuler des zombies H24.
C’était toujours pour des moments de détente. De fous rires. Au-
tour d’un thé ou d’une pâtisserie. La drogue était strictement in-
terdite. Quand un matin, elle trouva de la cocaïne dans les poches
du mini short en jeans de Saturne, elle lui en parla dans la foulée
pour essayer de comprendre cette dérive. Marguerite faisait tout
pour que personne ne sombre. Mais quand elle avait déterminé
que c’était trop, elle devenait impitoyable. C’était déjà arrivé.
Souvent elle se réveillait en pleine nuit les larmes aux yeux. C’est
aussi pour cela qu’elle avait une mémoire sélective. Pour oublier
certaines horreurs de son passé.
Béatrice & Tony
Béatrice allait tous les jeudis au pilates. Elle prenait soin de son
corps et de son esprit. Les deux se complétaient tellement bien.
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rivées furent Janagold (Jinane), Gala (Anissa) et Fuji (Jamila).
Pas très normandes, mais ça faisait quand même un beau panier
de pommes. Puis Boskoop, Elstar, etc. Marge aidait ces femmes
avant tout. Le reste était anecdotique.
Dans les années 60, pas une mafia ne la ponctionnait. Pas un mar-
lou ne la menaçait. Pas un archer du roi ne la faisait chanter. Faut
dire que Marge avait pas mal observé ses mentors lors de sa jeu-
nesse orannaise. Elle connaissait les poisons, beaucoup la magie
noire et maniait le surin à merveille. À l’âge de 14 ans, elle avait
déjà tranché une fémorale alors que le balèze avait encore l’urètre
au garde à vous. Tout ça s’était vite su, évidemment. Avec elle,
ses petits fruits étaient en sécurité.
Marge se constituait une famille sur mesure et chaque nouvelle
arrivante était accueillie comme une cousine que l’on avait hâte
de retrouver.
L’herbe était autorisée, mais uniquement sur certains créneaux
horaires. Hors de question de voir déambuler des zombies H24.
C’était toujours pour des moments de détente. De fous rires. Au-
tour d’un thé ou d’une pâtisserie. La drogue était strictement in-
terdite. Quand un matin, elle trouva de la cocaïne dans les poches
du mini short en jeans de Saturne, elle lui en parla dans la foulée
pour essayer de comprendre cette dérive. Marguerite faisait tout
pour que personne ne sombre. Mais quand elle avait déterminé
que c’était trop, elle devenait impitoyable. C’était déjà arrivé.
Souvent elle se réveillait en pleine nuit les larmes aux yeux. C’est
aussi pour cela qu’elle avait une mémoire sélective. Pour oublier
certaines horreurs de son passé.
Béatrice & Tony
Béatrice allait tous les jeudis au pilates. Elle prenait soin de son
corps et de son esprit. Les deux se complétaient tellement bien.
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