Page 100 - Chateaux
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famille de maupassant
Charles CORD’HOMME 1824-1906 (suite)
Le 5 août 1868, Charles assiste au mariage de
Louis LE POITTEVIN, son beau-fils, devenu
peintre paysagiste très apprécié, et de Lucie
ERNOULT. Le repas de noces se déroule dans la
maison familiale de La Neuville Champ d’Oisel.
C’est lors des législatives de 1869 que son action
se développe et qu’il fonde Le Progrès de Rouen
qui paraît de janvier 1869 à juillet 1870, un
journal d’opposition au gouvernement de
Napoléon III.
Le 26 avril 1870, CORD’HOMME est élu
conseiller général pour le canton de Saint-Sever
au moment de la Commune de Paris, il est de
toutes les batailles pour la République. C’est lui
qui, monté sur une table d’un des cafés du cours
Boieldieu, fait connaître aux Rouennais la
proclamation de la République.
Jugé par la police comme l’un des principaux
responsables d’un mouvement de la population
rouennaise en faveur de la Commune de Paris le
Charles CORD’HOMME (avec le chapeau) 24 avril 1871, il est arrêté le lendemain avec
au mariage de Louis LE POITTEVIN Georges BOULANGER et Ernest VAUGHAN
à La Neuville Champ d’Oisel en août 1868. puis détenu durant deux mois. Après sa
libération, il est réélu conseiller général du 6ème canton en octobre 1871. Le 13 novembre 1871, il
passe devant la cour d’Assises avec plusieurs démocrates favorables à
la Commune de Paris et est condamné à deux ans de prison. Il
s’exile durant cinq ans en Belgique avec VAUGHAN et ensemble,
ils fondent une section française de l’Internationale.
CORD’HOMME, ruiné, ne rentre en France qu’après l’amnistie de [source : Le Réveil Social du 2 juin 1895]
1879. Il fonde le Comité Radical Socialiste de Rouen, se présente à
de nombreuses élections mais les échecs se succèdent. Il fonde Le
Prolétaire Rouennais en avril 1892 puis Le Réveil Social.
Après le décès de Louise, il se marie à Rouen le 4 mars 1897, avec
Marie-Rose FOSSARD, fille d’un militant socialiste elbeuvien.
Ernest VAUGHAN est témoin.
Charles CORD’HOMME décède le 3 février 1906 à 10 h 30 du
matin, à l’âge de 81 ans, en son domicile de Rouen situé 24, rue
Brisout de Barneville. Il est inhumé le 6 avril 1906 au cimetière Monumental de Rouen, dans le
caveau de famille où reposent ses parents, sa soeur et sa première femme, Louise de
MAUPASSANT.
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Charles CORD’HOMME 1824-1906 (suite)
Le 5 août 1868, Charles assiste au mariage de
Louis LE POITTEVIN, son beau-fils, devenu
peintre paysagiste très apprécié, et de Lucie
ERNOULT. Le repas de noces se déroule dans la
maison familiale de La Neuville Champ d’Oisel.
C’est lors des législatives de 1869 que son action
se développe et qu’il fonde Le Progrès de Rouen
qui paraît de janvier 1869 à juillet 1870, un
journal d’opposition au gouvernement de
Napoléon III.
Le 26 avril 1870, CORD’HOMME est élu
conseiller général pour le canton de Saint-Sever
au moment de la Commune de Paris, il est de
toutes les batailles pour la République. C’est lui
qui, monté sur une table d’un des cafés du cours
Boieldieu, fait connaître aux Rouennais la
proclamation de la République.
Jugé par la police comme l’un des principaux
responsables d’un mouvement de la population
rouennaise en faveur de la Commune de Paris le
Charles CORD’HOMME (avec le chapeau) 24 avril 1871, il est arrêté le lendemain avec
au mariage de Louis LE POITTEVIN Georges BOULANGER et Ernest VAUGHAN
à La Neuville Champ d’Oisel en août 1868. puis détenu durant deux mois. Après sa
libération, il est réélu conseiller général du 6ème canton en octobre 1871. Le 13 novembre 1871, il
passe devant la cour d’Assises avec plusieurs démocrates favorables à
la Commune de Paris et est condamné à deux ans de prison. Il
s’exile durant cinq ans en Belgique avec VAUGHAN et ensemble,
ils fondent une section française de l’Internationale.
CORD’HOMME, ruiné, ne rentre en France qu’après l’amnistie de [source : Le Réveil Social du 2 juin 1895]
1879. Il fonde le Comité Radical Socialiste de Rouen, se présente à
de nombreuses élections mais les échecs se succèdent. Il fonde Le
Prolétaire Rouennais en avril 1892 puis Le Réveil Social.
Après le décès de Louise, il se marie à Rouen le 4 mars 1897, avec
Marie-Rose FOSSARD, fille d’un militant socialiste elbeuvien.
Ernest VAUGHAN est témoin.
Charles CORD’HOMME décède le 3 février 1906 à 10 h 30 du
matin, à l’âge de 81 ans, en son domicile de Rouen situé 24, rue
Brisout de Barneville. Il est inhumé le 6 avril 1906 au cimetière Monumental de Rouen, dans le
caveau de famille où reposent ses parents, sa soeur et sa première femme, Louise de
MAUPASSANT.
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