Page 99 - Chateaux
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rles CORD’HOMME 1824-1906 (suite)
Charles CORD’HOMME se marie :
Le lundi 18 octobre 1852 à La Neuville Champ d’Oisel, il
épouse Louise de MAUPASSANT, la veuve d’Alfred LE
POITTEVIN (1816-1848).
Charles CORD’HOMME apporte sa bibliothèque, sa
garde-robe, bijoux, argenterie, chevaux et harnais, d’une
valeur de 4 100 francs ; ses marchandises et créances,
estimées à 35 000 francs ; la moitié de la ferme de la
Gervaiserie et cinq pièces de terre à Valcanville, deux
herbages à Quinéville, un revenu de 1 400 francs et un
capital de 50 000 francs que lui donne sa mère.
Il reprend l’exploitation du domaine agricole de la
propriété de La Neuville Champ d’Oisel et dispose d’une
fortune qui ne résistera pas à son intense activité
politique.
État civil de La Neuville Champ d’Oisel.
Charles CORD’HOMME, père de deux enfants :
Il est le père de deux garçons :
x Armand Georges Charles né le 16 octobre 1853 à
La Neuville Champ d’Oisel et décédé à Rouen le
10 juillet 1918 (l’enfant reçut le prénom de son
parrain Armand BARBÈS, républicain opposant à
la monarchie en 1848 et ami de Charles
CORD’HOMME) et
x André Joseph René né le 3 janvier 1858 et mort le
13 mars 1859 âgé de quatorze mois, au château
de La Neuville Champ d’Oisel. Il est inhumé dans
le cimetière de La Neuville dans le "carré
MAUPASSANT".
État civil de La Neuville Champ d’Oisel.
Il s’affirme, de plus en plus, comme un adversaire au régime. En 1864, il présente sa candidature au
Conseil Général et obtient 527 voix sur 1524 votants dans le canton du faubourg de Saint-Sever,
d’où son surnom "vieux faubourien".
Charles CORD’HOMME, conseiller municipal de La Neuville Champ d’Oisel :
En l’an 1865, le 15 octobre à neuf heures du matin, le maire de notre commune Louis BULTEL réunit l’équipe
municipale nouvellement élue les 23 et 30 juillet dernier. Il fixe le rang des nouveaux conseillers dans l’ordre établi
par le suffrage des électeurs : CORD’HOMME devient conseiller municipal de La Neuville Champ d’Oisel. Chacun
jure obéissance à la Constitution et fidélité à l’Empereur. En 1866, le conseil vote la création d’un cours d’adultes
gratuit pendant les mois d’hiver aux frais de la commune, dispensé par Eugène Gilles, instituteur des garçons.
Le 2 février 1867, il vote toutes les résolutions favorisant l’école communale : l’achat d’un terrain de 30 ares près
de la mairie afin d’implanter une nouvelle maison pour accueillir l’école de filles et la construction d’un mur pour
que les garçons n’aient aucun contact avec les filles. CORD’HOMME n’apparaît plus au conseil municipal de La
Neuville Champ d’Oisel lors des élections en 1870.
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Charles CORD’HOMME se marie :
Le lundi 18 octobre 1852 à La Neuville Champ d’Oisel, il
épouse Louise de MAUPASSANT, la veuve d’Alfred LE
POITTEVIN (1816-1848).
Charles CORD’HOMME apporte sa bibliothèque, sa
garde-robe, bijoux, argenterie, chevaux et harnais, d’une
valeur de 4 100 francs ; ses marchandises et créances,
estimées à 35 000 francs ; la moitié de la ferme de la
Gervaiserie et cinq pièces de terre à Valcanville, deux
herbages à Quinéville, un revenu de 1 400 francs et un
capital de 50 000 francs que lui donne sa mère.
Il reprend l’exploitation du domaine agricole de la
propriété de La Neuville Champ d’Oisel et dispose d’une
fortune qui ne résistera pas à son intense activité
politique.
État civil de La Neuville Champ d’Oisel.
Charles CORD’HOMME, père de deux enfants :
Il est le père de deux garçons :
x Armand Georges Charles né le 16 octobre 1853 à
La Neuville Champ d’Oisel et décédé à Rouen le
10 juillet 1918 (l’enfant reçut le prénom de son
parrain Armand BARBÈS, républicain opposant à
la monarchie en 1848 et ami de Charles
CORD’HOMME) et
x André Joseph René né le 3 janvier 1858 et mort le
13 mars 1859 âgé de quatorze mois, au château
de La Neuville Champ d’Oisel. Il est inhumé dans
le cimetière de La Neuville dans le "carré
MAUPASSANT".
État civil de La Neuville Champ d’Oisel.
Il s’affirme, de plus en plus, comme un adversaire au régime. En 1864, il présente sa candidature au
Conseil Général et obtient 527 voix sur 1524 votants dans le canton du faubourg de Saint-Sever,
d’où son surnom "vieux faubourien".
Charles CORD’HOMME, conseiller municipal de La Neuville Champ d’Oisel :
En l’an 1865, le 15 octobre à neuf heures du matin, le maire de notre commune Louis BULTEL réunit l’équipe
municipale nouvellement élue les 23 et 30 juillet dernier. Il fixe le rang des nouveaux conseillers dans l’ordre établi
par le suffrage des électeurs : CORD’HOMME devient conseiller municipal de La Neuville Champ d’Oisel. Chacun
jure obéissance à la Constitution et fidélité à l’Empereur. En 1866, le conseil vote la création d’un cours d’adultes
gratuit pendant les mois d’hiver aux frais de la commune, dispensé par Eugène Gilles, instituteur des garçons.
Le 2 février 1867, il vote toutes les résolutions favorisant l’école communale : l’achat d’un terrain de 30 ares près
de la mairie afin d’implanter une nouvelle maison pour accueillir l’école de filles et la construction d’un mur pour
que les garçons n’aient aucun contact avec les filles. CORD’HOMME n’apparaît plus au conseil municipal de La
Neuville Champ d’Oisel lors des élections en 1870.
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