Page 40 - Chateaux
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CHÂTEAU DU CHANDOISEL
Émard BAUDRY
1869-1939
[coll. privée]
Émard Joseph Louis BAUDRY, né à Rouen le [source : La Neuville Chant d’Oisel de Jules Lamy / décembre 1980]Entre 1910 et 1935, il reste conseiller
9 juillet 1869, sans lien apparent de famille municipal : il refuse le mandat de maire en
avec Frédéric le philologue. Émard épouse 1910 alors que des clivages et des règlements de
Marie-Jeanne LERAT le 6 juin 1893 à Saint- compte personnels divisent le conseil en deux
Aubin-Celloville. Ils deviennent acquéreurs du clans.
château en 1895, à la mort de l’épouse
d’Adolphe ARCHIER, et l’habitent jusqu’à Il reprend le poste de maire à partir de mars
leur décès. Ils auront cinq enfants : Marguerite, 1935 jusqu’à son décès le 31 juillet 1939.
Marie-Louise, Jean, Huguette et Joseph.
Il fait don d’une parcelle de terrain qui devient
Ils apportent quelques modifications dans le une place publique portant le nom de son
parc du château en supprimant les murs de donateur : la place Baudry. Elle forme un
clôture pour les remplacer par une plantation triangle donnant sur l’ancienne route royale (la
de haies et d’arbres. Chaussée du Roi).
Émard BAUDRY est maire de La Neuville de
1896 à 1910. Il refuse de poursuivre son
mandat à cause des rivalités et des discussions
sur les lois de séparation de l’Église et de l’État.
Conseiller paroissial dès 1897, il devient
président de l’Association des Anciens
Combattants à sa création en 1919 (cf. Les
Neuvillais dans la Grande Guerre, Wooz Éditions,
2018).
Émard BAUDRY, maire et conseiller
municipal :
C'est pendant « l'ère Baudry » de 1896 à 1939 que
le village se transforme et accède au « progrès » :
les premières règlementations sanitaires sur la
construction des maisons : fenêtres, sols, aération,
toilettes…, dans les fermes : les fosses à purin, les
fumiers, les puits, les laiteries, les mares…, la lutte
contre les maladies transmissibles par la vaccination
(antidiphtérique de 1929), l’installation de réseau
téléphonique, l’électrification à partir de 1922, et
l'adduction d'eau potable en 1931.
Émard avec ses filles Marguerite et Marie-Louise en
1898 dans le parc du château du Chandoisel.
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Émard BAUDRY
1869-1939
[coll. privée]
Émard Joseph Louis BAUDRY, né à Rouen le [source : La Neuville Chant d’Oisel de Jules Lamy / décembre 1980]Entre 1910 et 1935, il reste conseiller
9 juillet 1869, sans lien apparent de famille municipal : il refuse le mandat de maire en
avec Frédéric le philologue. Émard épouse 1910 alors que des clivages et des règlements de
Marie-Jeanne LERAT le 6 juin 1893 à Saint- compte personnels divisent le conseil en deux
Aubin-Celloville. Ils deviennent acquéreurs du clans.
château en 1895, à la mort de l’épouse
d’Adolphe ARCHIER, et l’habitent jusqu’à Il reprend le poste de maire à partir de mars
leur décès. Ils auront cinq enfants : Marguerite, 1935 jusqu’à son décès le 31 juillet 1939.
Marie-Louise, Jean, Huguette et Joseph.
Il fait don d’une parcelle de terrain qui devient
Ils apportent quelques modifications dans le une place publique portant le nom de son
parc du château en supprimant les murs de donateur : la place Baudry. Elle forme un
clôture pour les remplacer par une plantation triangle donnant sur l’ancienne route royale (la
de haies et d’arbres. Chaussée du Roi).
Émard BAUDRY est maire de La Neuville de
1896 à 1910. Il refuse de poursuivre son
mandat à cause des rivalités et des discussions
sur les lois de séparation de l’Église et de l’État.
Conseiller paroissial dès 1897, il devient
président de l’Association des Anciens
Combattants à sa création en 1919 (cf. Les
Neuvillais dans la Grande Guerre, Wooz Éditions,
2018).
Émard BAUDRY, maire et conseiller
municipal :
C'est pendant « l'ère Baudry » de 1896 à 1939 que
le village se transforme et accède au « progrès » :
les premières règlementations sanitaires sur la
construction des maisons : fenêtres, sols, aération,
toilettes…, dans les fermes : les fosses à purin, les
fumiers, les puits, les laiteries, les mares…, la lutte
contre les maladies transmissibles par la vaccination
(antidiphtérique de 1929), l’installation de réseau
téléphonique, l’électrification à partir de 1922, et
l'adduction d'eau potable en 1931.
Émard avec ses filles Marguerite et Marie-Louise en
1898 dans le parc du château du Chandoisel.
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