Page 109 - Cloches
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1875, les deux cloches pour lesquelles la refonte avait été demandée
sont enfin remplacées. Elles ont été fondues par Cartenet fondeur et
bénites par l'abbé Deshays, petit-fils d'Etienne Varin, maître charpentier.
«La cloche est la trompette de l'Eglise militante, la plainte, le gémissement
de l'Eglise souffrante, et l'hymne joyeux de l'Eglise triomphante ».
Quelques années plus tard, en 1902, l’abbé Palfray qui avait été
émerveillé par le carillon des seize cloches de la cathédrale de Verdun, fit
venir M. Havard, fondeur à Villedieu (Manche). L'accord définitif du
conseil municipal a été donné le 23 mars 1904 pour six nouvelles cloches.
En entrant dans l'église de Saint-Romain-de-Colbosc, près du portail
d’entrée à gauche, se trouve une plaque commémorative inscrite dans les
comptes de gestion de la Fabrique, exercice 1906 (coût 80 francs). Elle
rappelle que : « Les six cloches de cette église ont été bénites le 21 avril
1904 par S.G. Mgr FUZET Archevêque de Rouen assisté de S.G. Mgr
DUBOIS, Evêque de Verdun. »
L’abbé Cochet écrivait : « La cloche est une œuvre qui touche à la musique
par la précision de ses notes et la justesse de ses accords. »
En 1950, M. René Mollet écrivait à propos du carillon : « Il rend visite en
1902, à son ami Monseigneur Dubois, alors Evêque de Verdun, et rentre à
Saint-Romain, avec la volonté bien arrêtée (c'est lui qui parle) de mettre
dans la tour de notre église, autant de cloches qu'elle en pourrait contenir
et porter.
Tout d'abord, il fut question de sept cloches, mais des techniciens,
consultés, estimèrent que l'on ne pourrait en installer que six, surtout que
l'Abbé Palfray tenait à avoir un Bourdon digne de ce nom.
Aux fêtes de Pâques 1904, on apprenait que « les cloches de l'Abbé
Palfray » étaient arrivées en gare à Etainhus.
Quel événement dans St-Romain lorsque les cloches amenées sur camion,
vinrent accoster le long du grand perron.
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sont enfin remplacées. Elles ont été fondues par Cartenet fondeur et
bénites par l'abbé Deshays, petit-fils d'Etienne Varin, maître charpentier.
«La cloche est la trompette de l'Eglise militante, la plainte, le gémissement
de l'Eglise souffrante, et l'hymne joyeux de l'Eglise triomphante ».
Quelques années plus tard, en 1902, l’abbé Palfray qui avait été
émerveillé par le carillon des seize cloches de la cathédrale de Verdun, fit
venir M. Havard, fondeur à Villedieu (Manche). L'accord définitif du
conseil municipal a été donné le 23 mars 1904 pour six nouvelles cloches.
En entrant dans l'église de Saint-Romain-de-Colbosc, près du portail
d’entrée à gauche, se trouve une plaque commémorative inscrite dans les
comptes de gestion de la Fabrique, exercice 1906 (coût 80 francs). Elle
rappelle que : « Les six cloches de cette église ont été bénites le 21 avril
1904 par S.G. Mgr FUZET Archevêque de Rouen assisté de S.G. Mgr
DUBOIS, Evêque de Verdun. »
L’abbé Cochet écrivait : « La cloche est une œuvre qui touche à la musique
par la précision de ses notes et la justesse de ses accords. »
En 1950, M. René Mollet écrivait à propos du carillon : « Il rend visite en
1902, à son ami Monseigneur Dubois, alors Evêque de Verdun, et rentre à
Saint-Romain, avec la volonté bien arrêtée (c'est lui qui parle) de mettre
dans la tour de notre église, autant de cloches qu'elle en pourrait contenir
et porter.
Tout d'abord, il fut question de sept cloches, mais des techniciens,
consultés, estimèrent que l'on ne pourrait en installer que six, surtout que
l'Abbé Palfray tenait à avoir un Bourdon digne de ce nom.
Aux fêtes de Pâques 1904, on apprenait que « les cloches de l'Abbé
Palfray » étaient arrivées en gare à Etainhus.
Quel événement dans St-Romain lorsque les cloches amenées sur camion,
vinrent accoster le long du grand perron.
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