Page 108 - Cloches
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1780, le clocher est terminé. Il a été dessiné par l'architecte Gouy, et
construit par Pierre Aubrée, Saint-Romanais.
Des inscriptions sont en haut de la tour carrée : sur une pierre d'embase
« JE FUS FINI PAR PRE AVBREE 1780 » ; sur une des pierres d'angle
« AUBER » et sur une troisième pierre à proximité de cette dernière
« ROLAND ».
Pendant les réquisitions de 1793, les trois cloches échappèrent à la
réquisition grâce au conseil municipal qui avait déclaré : « Considérant
que les trois cloches qui se trouvaient dans le clocher étaient à peu près
de même poids et que les deux plus légères étaient hors d'état de servir »
article de M. R. Mollet en 1950.
Le 4 août 1838, « M. le Président (du conseil de fabrique) expose au
conseil municipal que les seconde et troisième cloches de l'église de ce
lieu sont en désaccord complet entr'elles et avec la supérieure, qu'il serait
à désirer pour une église de chef-lieu de canton d'avoir une sonnerie plus
harmonieuse ; que dernièrement, un fondeur s'est proposé d'en fournir
qui seraient en accord parfait ; que pour cet effet il lui serait abandonné
les deux petites qui existent en ce moment pour être refondues et qu'il
suppléerait à la manière suffisante pour en former deux autres d'une plus
forte dimension ».
Ce projet de refonte a été repoussé car la priorité était la reconstruction
de la nef. En effet, en 1841 un contrefort s'écroule. Il a fallu attendre 3 ans
pour qu’un plan et un devis soient faits pour une nouvelle église intégrant
le clocher. En 1843, la nouvelle église est construite et dédicacée en 1845.
L'Abbé Cochet écrivit : « Le clocher moderne avec sa flèche d’ardoise,
présente une des aiguilles les plus sveltes de l’archidiaconé du Havre. De
son sommet le point de vue est immense : l’œil embrasse tout à la fois les
bords de la Seine et les rivages de l’Océan. »
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construit par Pierre Aubrée, Saint-Romanais.
Des inscriptions sont en haut de la tour carrée : sur une pierre d'embase
« JE FUS FINI PAR PRE AVBREE 1780 » ; sur une des pierres d'angle
« AUBER » et sur une troisième pierre à proximité de cette dernière
« ROLAND ».
Pendant les réquisitions de 1793, les trois cloches échappèrent à la
réquisition grâce au conseil municipal qui avait déclaré : « Considérant
que les trois cloches qui se trouvaient dans le clocher étaient à peu près
de même poids et que les deux plus légères étaient hors d'état de servir »
article de M. R. Mollet en 1950.
Le 4 août 1838, « M. le Président (du conseil de fabrique) expose au
conseil municipal que les seconde et troisième cloches de l'église de ce
lieu sont en désaccord complet entr'elles et avec la supérieure, qu'il serait
à désirer pour une église de chef-lieu de canton d'avoir une sonnerie plus
harmonieuse ; que dernièrement, un fondeur s'est proposé d'en fournir
qui seraient en accord parfait ; que pour cet effet il lui serait abandonné
les deux petites qui existent en ce moment pour être refondues et qu'il
suppléerait à la manière suffisante pour en former deux autres d'une plus
forte dimension ».
Ce projet de refonte a été repoussé car la priorité était la reconstruction
de la nef. En effet, en 1841 un contrefort s'écroule. Il a fallu attendre 3 ans
pour qu’un plan et un devis soient faits pour une nouvelle église intégrant
le clocher. En 1843, la nouvelle église est construite et dédicacée en 1845.
L'Abbé Cochet écrivit : « Le clocher moderne avec sa flèche d’ardoise,
présente une des aiguilles les plus sveltes de l’archidiaconé du Havre. De
son sommet le point de vue est immense : l’œil embrasse tout à la fois les
bords de la Seine et les rivages de l’Océan. »
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