Page 98 - Cloches
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t pas à partir de cette salle, dans le petit couloir ; une échelle suivie d'un
escalier en bois nous conduisent au-dessus de la nef. La porte d'entrée sur
le côté est fermée par une grille qu'il faut déplacer : une nouvelle salle et
une nouvelle échelle métallique. L'ancienne est restée appuyée au mur. Le
clocher de Saint-Aubin-Routot est celui qui a le plus d'étages parmi les
clochers du canton. Une fois la trappe passée, voici la cloche offerte par
M. Jean-Baptiste Yébleron, datée de 1880. Elle a remplacé une cloche
fondue par Cartenet Père et Fils, cassée en 1877. Sa bénédiction a eu lieu
le 14 juin 1889.
La voix de la cloche (1861).
« … La bénédiction de la cloche est prévue pour le 26 mai 1861.
Le Conseil Municipal et le Conseil de Fabrique se réunissent le 24 mars pour
organiser cette journée et choisir le parrain et la marraine.
… Monsieur le Maire doit préparer huit cents imprimés pour les boîtes de
bonbons. Chacun aura la sienne : les prêtres présents, le Juge de Paix, les
administrateurs, les quêteurs, le sacristain, les chantres – ils sont douze – le
suisse, les bedeaux, les charpentiers, les fondeurs, les gendarmes, les musiciens.
Chaque famille en recevra une …
Le 16 mai, la cloche arrive. Elle pèse 1 146 kg 500 ; les coussinets pèsent 10 kg
500 ; le battant 37 kg 500 et la corde 9 kg 500.
La journée du 26 mai fut triomphale. La cloche est suspendue au milieu du
chœur. Dans son sermon, l’Abbé Andrieu commente l’inscription de la cloche et
annonce la dépense totale : 5 187 F 88 « y compris les frais du beffroi pour la
suspension dans le chœur… »
… Cartenet Père et Fils, fondeurs à Gueutteville, près Saint-Valéry-en-Caux. » …
***
En 1877, la cloche est cassée. Il a fallu refondre. La nouvelle cloche garde le
même nom, pèse 1 523 kilos. Fondue par M. Havard, de Villedieu (Manche) et
montée par M. Henri Roy, de Sainte-Austreberthe, elle a été bénite le 14 juin
1889 par M. Boivin.
M. Jean-Baptiste Yébleron était négociant, maire de Saint-Aubin-Routot et
membre du Conseil de Fabrique. Il meurt le 15 novembre 1884 et sera remplacé
au Conseil de Fabrique par M. Edmond Carité, qui sera aussi maire de Saint-
Aubin-Routot.
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escalier en bois nous conduisent au-dessus de la nef. La porte d'entrée sur
le côté est fermée par une grille qu'il faut déplacer : une nouvelle salle et
une nouvelle échelle métallique. L'ancienne est restée appuyée au mur. Le
clocher de Saint-Aubin-Routot est celui qui a le plus d'étages parmi les
clochers du canton. Une fois la trappe passée, voici la cloche offerte par
M. Jean-Baptiste Yébleron, datée de 1880. Elle a remplacé une cloche
fondue par Cartenet Père et Fils, cassée en 1877. Sa bénédiction a eu lieu
le 14 juin 1889.
La voix de la cloche (1861).
« … La bénédiction de la cloche est prévue pour le 26 mai 1861.
Le Conseil Municipal et le Conseil de Fabrique se réunissent le 24 mars pour
organiser cette journée et choisir le parrain et la marraine.
… Monsieur le Maire doit préparer huit cents imprimés pour les boîtes de
bonbons. Chacun aura la sienne : les prêtres présents, le Juge de Paix, les
administrateurs, les quêteurs, le sacristain, les chantres – ils sont douze – le
suisse, les bedeaux, les charpentiers, les fondeurs, les gendarmes, les musiciens.
Chaque famille en recevra une …
Le 16 mai, la cloche arrive. Elle pèse 1 146 kg 500 ; les coussinets pèsent 10 kg
500 ; le battant 37 kg 500 et la corde 9 kg 500.
La journée du 26 mai fut triomphale. La cloche est suspendue au milieu du
chœur. Dans son sermon, l’Abbé Andrieu commente l’inscription de la cloche et
annonce la dépense totale : 5 187 F 88 « y compris les frais du beffroi pour la
suspension dans le chœur… »
… Cartenet Père et Fils, fondeurs à Gueutteville, près Saint-Valéry-en-Caux. » …
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En 1877, la cloche est cassée. Il a fallu refondre. La nouvelle cloche garde le
même nom, pèse 1 523 kilos. Fondue par M. Havard, de Villedieu (Manche) et
montée par M. Henri Roy, de Sainte-Austreberthe, elle a été bénite le 14 juin
1889 par M. Boivin.
M. Jean-Baptiste Yébleron était négociant, maire de Saint-Aubin-Routot et
membre du Conseil de Fabrique. Il meurt le 15 novembre 1884 et sera remplacé
au Conseil de Fabrique par M. Edmond Carité, qui sera aussi maire de Saint-
Aubin-Routot.
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