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Des faits… RCTRCUUCPVFGH¼HGPXKTQP%GVVG
Aux XVIIe et XVIIIeUKÄENGU évolution permit d’améliorer les bergeries
et de former des bergers compétents, qui
Les grandes famines sont fréquentes, OQFKƂÄTGPV NC PQWTTKVWTG FGU CPKOCWZ GP
citons notamment celles de : évitant les périodes de disette. Cela eut pour
effet d’assurer la régularité des brins de laine,
1693-1694 qui aurait fait près de 2 000 000 GV FQPE NC SWCNKVÅ FGU VQKUQPU 'P QP
victimes. importe les premiers moutons anglais de race
Dishley qui seront croisés avec les mérinos.
1709-1710 près de 600 000 victimes.
1769-1770 famine classée « Grande Aux XIXe et XXeUKÄENGU
famine », hiver rigoureux, été caniculaire. En 1819 : introduction des premiers porcs
1785 : Une épizootie de peste ovine fait
périr une grande quantité de moutons du anglais de la race Yorkshire.
royaume. En 1827 : sur les 40 000 communes du
Ces grandes catastrophes ont sans aucun
doute motivé les responsables politiques pays, 16 000 n’ont pas d’école primaire pour
pour mettre en œuvre une politique en faveur les garçons et 25 000 n’en n’ont pas pour les
du développement de l’agriculture. ƂNNGU 1P GUVKOG SWoKN [ CXCKV FG
1786 : le mouton de race Mérinos ICTÃQPU GV ƂNNGU UEQNCTKUÅU FCPU WP
est introduit dans la bergerie royale de pays de 32 millions d’habitants. Un français
Rambouillet. La révolution ayant causé pas sur deux ne sait pas écrire !
mal de dégâts dans les élevages, les éleveurs
commencèrent à croiser leurs moutons En 1844 : RNWU FG EQOKEGU TÅWPKUUCPV
avec des mérinos. « Tous les cultivateurs près de 100 000 membres se tiennent en
intelligents qui jouissaient de quelqu’aisance France. En Seine-Maritime, jusqu’en 1966, il
dans l’arrondissement d’Yvetot, améliorèrent y avait cinq comices par an.
leur troupeau en introduisant ce type de
métissage ». Le prix d’une toison est multiplié En 1862 :KN[CXCKVHGTOGUGP2C[UFG
Caux parmi lesquelles on trouve 9625 fermes
Photo AgroParisTech de moins de 5 hectares, 2723 fermes de 21 à
50 hectares, 1047 fermes de 51 à 100 hectares.
Dans les grandes fermes cauchoises, il n’est
pas exceptionnel de trouver des troupeaux
de 300 à 400 moutons ! A titre d’exemples,
Léon Lange possédait 350 moutons et
M. Aubry en possède 600, deux éleveurs
dans la commune de Beuzeville-la-Guérard.
M. Arthur Burel de Fongueusemare en
possédait 520… !

Race Ovine Mérinos de Rambouillet.
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