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repassés sur le lycée. D’ailleurs, lorsque le temps ne Le bâtiment qui abritait donc les services administratifs
permettait pas que le linge soit étendu à l’extérieur, c’est au rez-de-chaussée (Bât F), le ciroir (Bât E), ainsi que
dans les greniers, chapeautant tout le bâtiment, que celui-ci TM[ [ITTM[ LM KTI[[M[ KWUXWZ\IQ\ ]V IUXPQ\Pup\ZM =VM
était mis à sécher. pièce avec des gradins et une paillasse pour les expériences.
Le professeur de chimie M. Aubry y enseignait, il était
5 4INW[[M u\IQ\ T¼PWUUM L¼MV\ZM\QMV LM T¼jKWTM surnommé par les élèves « Crac », il ponctuait de cette
Régionale, son activité principale étant surtout de s’occuper onomatopée, certaines de ses phrases. Dans cette salle, il
des deux grandes chaudières qui occupaient une pièce des y avait un projecteur et certains élèves la transformaient en
sous-sols. Elles étaient alimentées au charbon, stocké à salle de cinéma. Pour quelques francs, mes parents et moi-
proximité et servaient à produire l’eau chaude du site, ainsi UwUMI^WV[I[[Q[\uoLMVWUJZM][M[XZWRMK\QWV[LMÅTU[
Y]MTMKPI]ٺIOMKMV\ZITQV[\ITTuLIV[\W]\TMJp\QUMV\,IV[ Là aussi, j’ai eu cette chance de partager avec les élèves
ces sous-sols était entreposé l’économat des cuisines, celles-ci des moments conviviaux.
se situaient au niveau du dernier perron (Bât F actuel).
Attardons-nous un instant sur les cuisines.
Se trouvaient également dans les sous-sols : S’y trouvaient un immense piano noir tout en fonte,
- les douches des élèves, ainsi que des baignoires réservées fonctionnant au gaz propane, un très grand réfrigérateur,
au personnel logé sur le site. Celui-ci pouvant les utiliser une une éplucheuse à pommes de terre et une friteuse électrique.
fois par semaine, dans la mesure où leur logement n’en était Sera acquise quelques années plus tard, une machine
à laver la vaisselle et jusqu’à son arrivée, il y avait trois
XI[uY]QXu+¼M[\IQV[QY]MR¼IQX]aMٺMK\]MZUM[XZMUQvZM[ dames assignées à la plonge, dont ma mère – Marie-Louise
ablutions. Il est bon de préciser que notre logement de deux Joux – embauchée par l’école, puis nommée contractuelle
au Ministère de l’Agriculture. Ces personnes assuraient
NWQ[ XM\Q\M[ XQvKM[ JuVuÅKQIQ\ L] KPI]ٺIOM KMV\ZIT UIQ[ également le service à table matin, midi et soir des élèves
sans commodités, ni eau chaude, (les professeurs ayant une salle, contiguë aux cuisines, où
ils se restauraient le midi). Parallèlement, Mme May sera
- deux autres pièces étaient réservées aux lingères, pour embauchée pour aider en cuisine, mais aussi au service.
Ensuite M. Michel Trotel viendra seconder le chef cuisinier.
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4M[ NIUM]` JIT[ LM ÅV L¼IVVuM LM T¼jKWTM
=T\uZQM]ZMUMV\IZZQ^MZWV\LM[UIKPQVM[ :uOQWVITML¼)OZQK]T\]ZM1.
- deux grandes pièces occupées par le cercle des élèves
) KM [\ILM RM ^W]LZIQ[ u^WY]MZ TM[ NIUM]` JIT[ LM ÅV
où se trouvaient un bar, ainsi que des tables de ping-pong, L¼IVVuMLMT¼jKWTM:uOQWVITML¼)OZQK]T\]ZM+M]`KQu\IQMV\
un électrophone et où seront installés quelques années plus TM[XT][KW]Z][LMTIZuOQWVI^MKTMJITLMTIKWQ]ٺZMWZOIVQ[u
tard un téléviseur en noir et blanc et le premier baby-foot. à Rouen. A chaque édition se produisaient, en même temps,
Enfant, je descendais souvent quatre étages pour venir y
1 Voir le chapitre 3 concernant l’amicale et le chapitre 4 page
ZMOIZLMZ LM[[QV[ IVQUu[ W] PQ[\WQZM[ [IV[ XIZWTM[ LQ[]ٺu[ 216 sq.
à cette époque. J’étais en totale immersion au milieu des
élèves, qui dans ces années 1953-1958 étaient au nombre
d’environ 80 à 90.
Puis se succédaient dans ces sous-sols d’immenses pièces
qui serviront à entreposer les pommes de terre produites sur le
site en attente d’être utilisées par les cuisines ou vendues. Des
cultures d’endives seront également réalisées à cet endroit.
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permettait pas que le linge soit étendu à l’extérieur, c’est au rez-de-chaussée (Bât F), le ciroir (Bât E), ainsi que
dans les greniers, chapeautant tout le bâtiment, que celui-ci TM[ [ITTM[ LM KTI[[M[ KWUXWZ\IQ\ ]V IUXPQ\Pup\ZM =VM
était mis à sécher. pièce avec des gradins et une paillasse pour les expériences.
Le professeur de chimie M. Aubry y enseignait, il était
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Régionale, son activité principale étant surtout de s’occuper onomatopée, certaines de ses phrases. Dans cette salle, il
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sous-sols. Elles étaient alimentées au charbon, stocké à salle de cinéma. Pour quelques francs, mes parents et moi-
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se situaient au niveau du dernier perron (Bât F actuel).
Attardons-nous un instant sur les cuisines.
Se trouvaient également dans les sous-sols : S’y trouvaient un immense piano noir tout en fonte,
- les douches des élèves, ainsi que des baignoires réservées fonctionnant au gaz propane, un très grand réfrigérateur,
au personnel logé sur le site. Celui-ci pouvant les utiliser une une éplucheuse à pommes de terre et une friteuse électrique.
fois par semaine, dans la mesure où leur logement n’en était Sera acquise quelques années plus tard, une machine
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sans commodités, ni eau chaude, (les professeurs ayant une salle, contiguë aux cuisines, où
ils se restauraient le midi). Parallèlement, Mme May sera
- deux autres pièces étaient réservées aux lingères, pour embauchée pour aider en cuisine, mais aussi au service.
Ensuite M. Michel Trotel viendra seconder le chef cuisinier.
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1 Voir le chapitre 3 concernant l’amicale et le chapitre 4 page
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à cette époque. J’étais en totale immersion au milieu des
élèves, qui dans ces années 1953-1958 étaient au nombre
d’environ 80 à 90.
Puis se succédaient dans ces sous-sols d’immenses pièces
qui serviront à entreposer les pommes de terre produites sur le
site en attente d’être utilisées par les cuisines ou vendues. Des
cultures d’endives seront également réalisées à cet endroit.
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