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x orchestres dans des salles éloignées. Les danseurs UI\PuUI\QY]M[M\[]Z^MQTTIV\OuVuZITU¼WV\W‫ٺ‬MZ\UI\W]\M
première trousse à crayons d’écolier. Je n’oublierai jamais
KPWQ[Q[[IV\TM]Z[IUJQIVKM[=VM[WVWZQ[I\QWVXMZUM\\IQ\LM cette trousse en simili cuir de couleur verte et ce geste des
élèves d’alors.
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UM[W]^QMV[LM[XZM[\I\QWV[[]ZLM[IVVuM[LQ‫ٺ‬uZMV\M[LMTI (Bât F). S’y trouvait une grande armoire à pharmacie et
formation de Georges Jouvin et sa trompette d’or, ainsi que mon père, qui avant la guerre avait exercé le métier de garçon
de celle de Maxim Saury, clarinettiste et jazzman très en LM[ITTMQVÅZUQMZoT¼P€XQ\ITLM/WVM[[M![WQOVIQ\TM[
vogue. Bien d’autres orchestres s’y produiront. petites blessures des élèves, dues au travail sur l’exploitation.
Y était attenante une pièce dotée de 3 ou 4 lits pouvant
Plusieurs semaines avant ces événements, les élèves héberger les élèves qui étaient malades. Bien entendu, les
travaillaient sur des panneaux, confectionnaient en médecins Yvetotais se déplaçaient sur le site quand le besoin
menuiserie des charpentes, commençaient à peindre les [¼MVNIQ[IQ\[MV\QZM\XT][\IZL]VMQVÅZUQvZM[MZIVWUUuMM\
murs des sous-sols sur les thèmes décidés chaque année. JuVuÅKQMZIL¼]VIXXIZ\MUMV\[]ZXTIKM
Ils réalisaient de nombreux décors en papier crépon et des
fresques peintes sur panneaux. Parmi eux, il y avait de Dans l’aile (Bât E actuel) étaient logés M. Talmy et sa
véritables artistes et tout le monde était émerveillé par leurs famille. L’aile opposée abritait le logement de M. Levitre,
prestations. chef comptable dont le service était composé de quatre ou
cinq personnes. M. Talmy, dans sa tâche de surveillant
Pendant ce temps, mon père Michel Joux, consacrait OuVuZITu\IQ\[MKWVLuXIZ5.Zu^QTTM=VPWUUMKPIZUIV\
déjà d’un certain âge, qui avait bien du mal à se faire
\W]\M[[M[PM]ZM[TQJZM[MV\ZMTM[[MZ^QKM[IÅVLMKWUUMVKMZ entendre des élèves.
la mise en place et l’organisation avec les élèves de la promo
des achats nécessaires à la restauration. Les dîners proposés Il faut préciser que le site d’Auzebosc accueillait des
lors de ces bals étaient d’une très grande diversité et qualité, élèves du 1erRIV^QMZI]LuKMUJZM-VM‫ٺ‬M\TM[\ZI^I]`
de la ferme (traites quotidiennes, moissons, etc) nécessitaient
XWVK\]u[ MV ÅV LM [WQZuMLuJ]\ LM RW]ZVuM []Q^IV\M XIZ de la main-d’œuvre, en plus de celle des personnels employés
la fameuse soupe à l’oignon. Idée proposée par le chef et sur le site, dans ces années 1953-1961.
retenue chaque année.
Comme nous habitions le bâtiment principal, je n’avais
Ce travail fut pour lui pendant ces années, totalement qu’un ou deux étages à descendre pour me retrouver dans les
bénévole. Pour le remercier, circulait auprès des convives et dortoirs des élèves. Cela m’était interdit, mais les enfants
des élèves une bannette où étaient recueillies des cigarettes à n’aiment qu’à « braver » les interdits ! Dans chacune des
nouvelles promotions, il y avait un ou deux jeunes gens
T¼]VQ\u=VMIVVuMTIXZWUWW‫ٺ‬ZQ\UwUMoUM[XIZMV\[]V venant d’Afrique noire francophone (Mali, Togo, etc). Ces
dessin au fusain, représentant une nature morte sur le thème
de la soupe à l’oignon, qui avait été réalisée pour signaler
la salle de restauration (dans le réfectoire). Ce dessin était
l’œuvre d’un élève : Jean-Marie Ecrepont, signé et daté
du 7.12.1963. Je l’ai toujours en encadrement dans ma
cuisine.

C’est aussi à l’occasion d’un bal que les élèves d’une
promo, se renseignant auprès de M. Talmy, professeur de

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