Page 152 - Brochure
P. 152
our l’école Gerin-Roze, rue Jean-Jaurès, la tranchée sera construite dans la
cour de l’école. La longueur de la tranchée est de 10 mètres, elle comporte deux
entrées et pourra abriter 60 enfants.
Pour l’école de l’Immaculée, rue du Neubourg, la tranchée sera construite dans
la cour. Sa longueur est de 26 mètres. Elle comportera deux entrées et pourra
accueillir 156 enfants.
Pour l’orphelinat de garçons rue sœur Marie-Alexis la tranchée sera construite
dans la cour. Elle mesure 22.50 mètres et permettra d’abriter 120 enfants.
Construction d’une tranchée au n° 1 rue Magenta (aujourd’hui rue André-Maurois)
qui assurera la protection des personnes habitant l’immeuble et les immeubles
voisins. La longueur de la tranchée sera de 9 mètres et pourra accueillir
40 personnes.
Ces tranchées ont été construites pour abriter les enfants mais d’autres ont été
construites dans Elbeuf que ce soit à l’hôtel de ville, sur les places, dans les jardins
ou au champ de foire.
Marcel Pelcat va avoir à gérer les 17.000 Elbeuviens, les usines nombreuses
à cette époque, les écoles et l’hôpital. Si le conflit éclate, Marcel Pelcat et le
docteur Bonvoisin réfléchiront à la taille de l’hôpital qui pourrait ne plus convenir
en cas d’arrivée massive de blessés. Une partie souterraine a donc été aménagée
avec une salle d’opération pour l’accueil de nouveaux blessés. La Défense
passive, les chirurgiens de l’hôpital, les entrepreneurs et les bénévoles ont été
mis à contribution. La Croix-Rouge a considérablement aidé et participé à la
construction de la partie souterraine. Des dizaines de blessés, voire des centaines
y seront soignés, des Français, des alliés et aussi des Allemands. Cet hôpital était
situé à l’angle de la rue Petou et de la rue Boucher-de-Perthes près du viaduc de
l’hospice devenu viaduc d’Elbeuf. Aujourd’hui une aile de l’hôpital subsiste rue
Boucher-de-Perthes.
En avril 1944 plus de 300 personnes actives dépendent de la Défense passive
dont une majorité de bénévoles.
Protection des enfants des écoles
Par un courrier du 30 décembre 1939 monsieur le député-maire, René Lebret,
informe monsieur le préfet, du montant des devis pour la protection des
enfants des écoles. Cela concerne les écoles Noury, Michelet, Franklin (garçons)
dont le montant s’élève à 103.336,39 francs. Il renouvelle une demande de 4800
masques à gaz non reçus à ce jour.
De nombreuses caves vont être étayées dans les écoles (Franklin, Michelet
et Noury) ainsi que les caves d’immeubles utilisées par les troupes d’occupation.
150
cour de l’école. La longueur de la tranchée est de 10 mètres, elle comporte deux
entrées et pourra abriter 60 enfants.
Pour l’école de l’Immaculée, rue du Neubourg, la tranchée sera construite dans
la cour. Sa longueur est de 26 mètres. Elle comportera deux entrées et pourra
accueillir 156 enfants.
Pour l’orphelinat de garçons rue sœur Marie-Alexis la tranchée sera construite
dans la cour. Elle mesure 22.50 mètres et permettra d’abriter 120 enfants.
Construction d’une tranchée au n° 1 rue Magenta (aujourd’hui rue André-Maurois)
qui assurera la protection des personnes habitant l’immeuble et les immeubles
voisins. La longueur de la tranchée sera de 9 mètres et pourra accueillir
40 personnes.
Ces tranchées ont été construites pour abriter les enfants mais d’autres ont été
construites dans Elbeuf que ce soit à l’hôtel de ville, sur les places, dans les jardins
ou au champ de foire.
Marcel Pelcat va avoir à gérer les 17.000 Elbeuviens, les usines nombreuses
à cette époque, les écoles et l’hôpital. Si le conflit éclate, Marcel Pelcat et le
docteur Bonvoisin réfléchiront à la taille de l’hôpital qui pourrait ne plus convenir
en cas d’arrivée massive de blessés. Une partie souterraine a donc été aménagée
avec une salle d’opération pour l’accueil de nouveaux blessés. La Défense
passive, les chirurgiens de l’hôpital, les entrepreneurs et les bénévoles ont été
mis à contribution. La Croix-Rouge a considérablement aidé et participé à la
construction de la partie souterraine. Des dizaines de blessés, voire des centaines
y seront soignés, des Français, des alliés et aussi des Allemands. Cet hôpital était
situé à l’angle de la rue Petou et de la rue Boucher-de-Perthes près du viaduc de
l’hospice devenu viaduc d’Elbeuf. Aujourd’hui une aile de l’hôpital subsiste rue
Boucher-de-Perthes.
En avril 1944 plus de 300 personnes actives dépendent de la Défense passive
dont une majorité de bénévoles.
Protection des enfants des écoles
Par un courrier du 30 décembre 1939 monsieur le député-maire, René Lebret,
informe monsieur le préfet, du montant des devis pour la protection des
enfants des écoles. Cela concerne les écoles Noury, Michelet, Franklin (garçons)
dont le montant s’élève à 103.336,39 francs. Il renouvelle une demande de 4800
masques à gaz non reçus à ce jour.
De nombreuses caves vont être étayées dans les écoles (Franklin, Michelet
et Noury) ainsi que les caves d’immeubles utilisées par les troupes d’occupation.
150