Page 149 - Brochure
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attribue la liaison avec le comité de Défense passive à monsieur R. Bertrand,
secrétaire général de la mairie.
Répartition des responsabilités :
Le quartier général de la Défense passive sera situé dans la mairie avec le poste
de police.
Le poste de secours sera situé dans l’établissement des petites sœurs des pauvres,
route de Saint-Cyr (Aujourd’hui chemin de Saint-Cyr).
Le poste des pompiers, sera situé rue Guynemer, Henry et cours Carnot.
Les postes de guet sont situés sur les hauteurs de la ville et dans le clocher
de l’église Saint-Jean. Ils permettront la détection des lumières au travers des
ouvertures non camouflées. L’autre mission de ces guetteurs, sera de signaler
au poste de commandement, les incendies, les chutes de bombes ou divers
mouvements de troupes d’occupation.
Organisation de la Défense passive à Elbeuf
Depuis le commandement situé à la mairie, des agents de liaison étaient attachés
aux postes suivants : hôpitaux et postes de secours, pompiers, surveillance et
police, déblaiements.
Pour la santé : l’hôpital d’Elbeuf et de
Caudebec-lès-Elbeuf étaient les postes de
secours principaux avec le poste de secours
principal aux petites sœurs des pauvres.
Six autres postes de premiers secours
étaient répartis dans la ville pour assurer
les premiers soins. Le transport des blessés
était assuré au moyen de sept automobiles
particulières, de deux camions et de deux
camionnettes.
Les pompiers : le dépôt central se situait
rue Guynemer et le dépôt auxiliaire rue du
maréchal Pétain (aujourd’hui rue des martyrs).
La surveillance : Elbeuf a été divisée en
cinq secteurs eux-mêmes divisés en îlots.
Elle est effectuée par les agents de la police
municipale et de la gendarmerie.
Le déblaiement : chacun des cinq secteurs
est doté en personnel et en matériel afin
d’assainir les rues et les immeubles à la suite
des bombardements.
Ordre de réquisition concernant la moto de marque Magnat-Debon et son side-car de Fernand
Cormier, père de Daniel Cormier en date du 10 mars 1939.
Les réquisitions d’automobiles et de motos ont été organisées par le ministère de la Guerre
afin d’équiper l’armée française. (Collection Daniel Cormier).
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secrétaire général de la mairie.
Répartition des responsabilités :
Le quartier général de la Défense passive sera situé dans la mairie avec le poste
de police.
Le poste de secours sera situé dans l’établissement des petites sœurs des pauvres,
route de Saint-Cyr (Aujourd’hui chemin de Saint-Cyr).
Le poste des pompiers, sera situé rue Guynemer, Henry et cours Carnot.
Les postes de guet sont situés sur les hauteurs de la ville et dans le clocher
de l’église Saint-Jean. Ils permettront la détection des lumières au travers des
ouvertures non camouflées. L’autre mission de ces guetteurs, sera de signaler
au poste de commandement, les incendies, les chutes de bombes ou divers
mouvements de troupes d’occupation.
Organisation de la Défense passive à Elbeuf
Depuis le commandement situé à la mairie, des agents de liaison étaient attachés
aux postes suivants : hôpitaux et postes de secours, pompiers, surveillance et
police, déblaiements.
Pour la santé : l’hôpital d’Elbeuf et de
Caudebec-lès-Elbeuf étaient les postes de
secours principaux avec le poste de secours
principal aux petites sœurs des pauvres.
Six autres postes de premiers secours
étaient répartis dans la ville pour assurer
les premiers soins. Le transport des blessés
était assuré au moyen de sept automobiles
particulières, de deux camions et de deux
camionnettes.
Les pompiers : le dépôt central se situait
rue Guynemer et le dépôt auxiliaire rue du
maréchal Pétain (aujourd’hui rue des martyrs).
La surveillance : Elbeuf a été divisée en
cinq secteurs eux-mêmes divisés en îlots.
Elle est effectuée par les agents de la police
municipale et de la gendarmerie.
Le déblaiement : chacun des cinq secteurs
est doté en personnel et en matériel afin
d’assainir les rues et les immeubles à la suite
des bombardements.
Ordre de réquisition concernant la moto de marque Magnat-Debon et son side-car de Fernand
Cormier, père de Daniel Cormier en date du 10 mars 1939.
Les réquisitions d’automobiles et de motos ont été organisées par le ministère de la Guerre
afin d’équiper l’armée française. (Collection Daniel Cormier).
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