Page 147 - Brochure
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26 septembre 1941, les sommes allouées pour le service de la Défense passive,
s’avèrent insuffisantes compte tenu de la hausse du coût des matières premières.
Un vote de crédit supplémentaire de 15.000 francs sera voté afin de combler
le déficit.
A Elbeuf, l’organisation de la Défense passive, a débuté avant le début du conflit
et la ville a bien compris qu’il était important de suivre ses directives. Très
rapidement, un nombre important de tranchées est construit et l’organisation
générale se met en place. La répartition des tâches sera répartie comme suit :
Directeur urbain : M. Pelcat ingénieur et directeur des services techniques.
M. Pelcat sera officiellement nommé directeur urbain de la Défense passive
par un courrier du préfet au maire d’Elbeuf en date du 30 septembre 1941.
La nomination de M. Pelcat a été proposée à monsieur le préfet, par monsieur le
ministre secrétaire d’État à la Guerre. Les responsables de la Défense passive sont
au nombre de dix personnes, dont monsieur Marcel Pelcat. Ils disposent pour
leurs vacations diverses, de neuf camionnettes à essence, une camionnette et
un camion à gazogène20, trois voitures de tourisme, une motocyclette ainsi que
huit véhicules supplémentaires.
Pour les chefs de service :
Guet, extinction, alerte : Mrs Marais, Devisse, Porte, Leroux.
Police : M. Jérôme, commissaire et M. Philippeau, inspecteur principal.
Incendie : M. Lefieux, capitaine.
Abris et tranchées : M. Hébert, architecte, Mrs Danger, Poupinel, Tassel.
Recensement des abris : Mrs Ferréol Guilbert, Mallenguery, Hébert, Cardine,
Dionisi, Courtois, Hazet.
Transport : Mrs Goujon et Cabot.
Services sanitaires : Mrs les docteurs Montel, Cerf, Dacheux, Sorel, Sans.
Pharmacien : M. Bousquet.
Désinfection : M. Tête, pharmacien et M. Larribet, vétérinaire.
Marcel Pelcat, chef de la Défense passive
d’Elbeuf et directeur du service municipal
d’électricité, vers 1950.
(Archives patrimoniales-Métropole Rouen
Normandie, 9Fi4160).
20. G azogène : le gazogène est un appareil qui permet de produire un gaz combustible en chauffant
à haute température du bois, du charbon, ou tous composés organiques, dans une atmosphère
pauvre en oxygène.
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s’avèrent insuffisantes compte tenu de la hausse du coût des matières premières.
Un vote de crédit supplémentaire de 15.000 francs sera voté afin de combler
le déficit.
A Elbeuf, l’organisation de la Défense passive, a débuté avant le début du conflit
et la ville a bien compris qu’il était important de suivre ses directives. Très
rapidement, un nombre important de tranchées est construit et l’organisation
générale se met en place. La répartition des tâches sera répartie comme suit :
Directeur urbain : M. Pelcat ingénieur et directeur des services techniques.
M. Pelcat sera officiellement nommé directeur urbain de la Défense passive
par un courrier du préfet au maire d’Elbeuf en date du 30 septembre 1941.
La nomination de M. Pelcat a été proposée à monsieur le préfet, par monsieur le
ministre secrétaire d’État à la Guerre. Les responsables de la Défense passive sont
au nombre de dix personnes, dont monsieur Marcel Pelcat. Ils disposent pour
leurs vacations diverses, de neuf camionnettes à essence, une camionnette et
un camion à gazogène20, trois voitures de tourisme, une motocyclette ainsi que
huit véhicules supplémentaires.
Pour les chefs de service :
Guet, extinction, alerte : Mrs Marais, Devisse, Porte, Leroux.
Police : M. Jérôme, commissaire et M. Philippeau, inspecteur principal.
Incendie : M. Lefieux, capitaine.
Abris et tranchées : M. Hébert, architecte, Mrs Danger, Poupinel, Tassel.
Recensement des abris : Mrs Ferréol Guilbert, Mallenguery, Hébert, Cardine,
Dionisi, Courtois, Hazet.
Transport : Mrs Goujon et Cabot.
Services sanitaires : Mrs les docteurs Montel, Cerf, Dacheux, Sorel, Sans.
Pharmacien : M. Bousquet.
Désinfection : M. Tête, pharmacien et M. Larribet, vétérinaire.
Marcel Pelcat, chef de la Défense passive
d’Elbeuf et directeur du service municipal
d’électricité, vers 1950.
(Archives patrimoniales-Métropole Rouen
Normandie, 9Fi4160).
20. G azogène : le gazogène est un appareil qui permet de produire un gaz combustible en chauffant
à haute température du bois, du charbon, ou tous composés organiques, dans une atmosphère
pauvre en oxygène.
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