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ils s’agissent de personnels volontaires ou requis, les récompenses qu’ils
leur ont été attribuées sont du domaine d’un diplôme, d’une médaille qu’ils ont
discrètement rangée dans un tiroir en se demandant bien pourquoi ils l’avaient
obtenue. Ces personnels considèrent qu’ils n’ont fait que leur devoir. D’autres ne
recevront pas de médaille mais verront leur nom gravé sur une plaque de marbre.
Quelques inscriptions que l’on peut retrouver sur des murs dans une mairie ou
sur des stèles. Quelques inscriptions relatent ces femmes et ces hommes qui
ont donné leur vie et souvent leur jeunesse pour que vive en paix la France pour
quelques années.

Outre les médailles décernées à certain personnel de
la Défense passive, un diplôme avec mention pouvait
être attribué par le ministère de l’Intérieur pour acte
de courage et de dévouement. Cette mention pouvait
être : honorable, avec médaille de bronze, d’argent,
ou de vermeil.

Avers et revers de cette grosse
médaille de table de 6 cm de
diamètre qui pèse 100 grammes.

(Collection particulière).

Cette médaille est associée à
un diplôme. Diplôme à en-tête :
République Française préfecture
de police, secrétariat général
permanent de la Défense passive
dont le texte suit :

Médaille décernée à madame ou
monsieur xxxx en reconnaissance
des services rendus, et de
son dévouement lors des
bombardements de la région xxxx
et de la libération de la ville de xxxx.

Signé le secrétariat général.

Stèle consacrée à la Défense passive où figurent
31 noms de personnes qui ont donné leur vie pour
sauver celle des autres. Cette stèle est accrochée au
mur dans une salle du rez-de-chaussée de la mairie
de Rouen. (Photo de l’auteur).

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