Page 172 - Brochure
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iel Cormier
Daniel Cormier est né le 29 septembre 1928 et habitait 17, rue de Paris à Petit-
Quevilly. Il entre à la Défense passive à l’âge de 16 ans et est affecté au secteur 3
sous le commandement de Robert Bonnieu de Petit-Quevilly. Il est agent de
liaison entre les différents secteurs. Un agent de liaison doit à chaque alerte, de
jour comme de nuit, rejoindre le local affecté à son secteur où sont entreposés
remorques et brancards. Ces remorques seront accouplées à leur bicyclette.
Monsieur Cormier est détenteur d’un Ausweis ou laissez-passer, validé par
l’occupant le 17 juillet 1944. Il est donc autorisé à circuler librement pendant
les bombardements. Lors des bombardements du 19 avril 1944 ses collègues et
lui-même sont allés prêter main forte aux habitants réfugiés dans les grottes de
Sotteville-lès-Rouen situées rue du Madrillet.
À la libération, la rue de Paris est renommée Maurice Mailleau du nom du voisin
de Daniel Cormier résistant et fusillé par les Allemands le 8 novembre 1943
à l’âge de 20 ans.
Médaille de nuit
phosphorescente portée
par les membres
de la Défense passive.
(Collection Jimmy Noreux.
Médaille portée par Daniel Cormier).
Photo prise rue de Paris
à Sotteville-lès-Rouen
le 20 avril 1944.
Daniel Cormier à gauche
engagé volontaire à l’âge
de 16 ans, et à droite Robert
Bonnieu, cigarette aux lèvres,
chef du centre secteur 3 pour
Petit-Quevilly. Entre les deux
personnages leur trophée : une
bombe éclairante non explosée.
(Collection et photographie
Daniel Cormier).
Médaille de jour portée
par les membres
de la Défense passive.
(Collection Daniel Cormier
qui a porté cette médaille).
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Daniel Cormier est né le 29 septembre 1928 et habitait 17, rue de Paris à Petit-
Quevilly. Il entre à la Défense passive à l’âge de 16 ans et est affecté au secteur 3
sous le commandement de Robert Bonnieu de Petit-Quevilly. Il est agent de
liaison entre les différents secteurs. Un agent de liaison doit à chaque alerte, de
jour comme de nuit, rejoindre le local affecté à son secteur où sont entreposés
remorques et brancards. Ces remorques seront accouplées à leur bicyclette.
Monsieur Cormier est détenteur d’un Ausweis ou laissez-passer, validé par
l’occupant le 17 juillet 1944. Il est donc autorisé à circuler librement pendant
les bombardements. Lors des bombardements du 19 avril 1944 ses collègues et
lui-même sont allés prêter main forte aux habitants réfugiés dans les grottes de
Sotteville-lès-Rouen situées rue du Madrillet.
À la libération, la rue de Paris est renommée Maurice Mailleau du nom du voisin
de Daniel Cormier résistant et fusillé par les Allemands le 8 novembre 1943
à l’âge de 20 ans.
Médaille de nuit
phosphorescente portée
par les membres
de la Défense passive.
(Collection Jimmy Noreux.
Médaille portée par Daniel Cormier).
Photo prise rue de Paris
à Sotteville-lès-Rouen
le 20 avril 1944.
Daniel Cormier à gauche
engagé volontaire à l’âge
de 16 ans, et à droite Robert
Bonnieu, cigarette aux lèvres,
chef du centre secteur 3 pour
Petit-Quevilly. Entre les deux
personnages leur trophée : une
bombe éclairante non explosée.
(Collection et photographie
Daniel Cormier).
Médaille de jour portée
par les membres
de la Défense passive.
(Collection Daniel Cormier
qui a porté cette médaille).
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