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CONCLUSION

L’épouvantable bilan

Combien de morts cette guerre a-t-elle générée ? Parmi ces pauvres gens des
sauveteurs, des agents de la Défense passive, des pompiers et du personnel de
la Croix-Rouge dont la tâche était de venir en aide aux blessés et de protéger la
population civile et militaire. Plusieurs pompiers figurent parmi les victimes :
René Lejeune de Beauvais, le caporal-chef Séguy, les sapeurs Carré, Lafons et
Cerisier de Paris, les sapeurs Thuillier et Delaunay de Montville. Les agents de
police Robert Caron, Ulysse Justin, Jean Bracq, le douanier Maillot, le mineur
Delsert, sauveteur volontaire. Xavier Mollet de la Croix-Rouge, le séminariste Louis
Busnel, les 14 prêtres et séminaristes du diocèse morts au champ d’honneur.
L’abbé de Vazelhes qui, depuis 1937, était le secrétaire de monseigneur Petit de
Julleville alors archevêque de Rouen. Des membres de la Défense passive et bon
nombre de religieuses.
Au côté du personnel de la Défense passive il y a les sapeurs-pompiers qui ont
joué un grand rôle pendant les années d’occupation en risquant leur vie pour
sauver celle des autres. Les chefs de secteurs, les chefs d’îlots et les sapeurs-
pompiers peuvent circuler plus librement que les autres habitants.
Cette « pseudo » liberté leur a permis bien souvent d’avoir des liens avec la résistance
ou d’être des agents de renseignements. Ces agissements fortement reprouvés
par les chefs voués au maréchal Pétain et au gouvernement de Vichy pouvaient
entraîner de graves sanctions qui les conduisaient bien souvent à la mort.

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