Page 65 - Brochure
P. 65
Sirène positionnée
56, boulevard des Belges
à Rouen proche de la
préfecture de l’époque
(aujourd’hui le Rectorat
situé rue de Fontenelle).
L’alerte aux populations
se faisait par un son
modulé de 20 secondes,
suivi d’un silence de
10 secondes, répétés
plusieurs fois.
(ADSM, 19Fi256).
Dispersion de la population civile
Sur ordre du gouvernement, la dispersion d’une partie de la population civile d’un
quartier pourra en cas de nécessité, être déplacée en vue de parer au danger de
bombardements. La dispersion est facultative mais elle n’est pas imposée.
Sont possibles de dispersion : les enfants au-dessous de 16 ans, les femmes
enceintes et en général celles ne travaillant pas pour les besoins de la Défense
passive, ainsi que les vieillards dont la présence ne serait pas reconnue dans leur
quartier ou ville.
L’ordre de dispersion est annoncé par les services de la Défense passive par
voix de clairon, de sirènes ou d’affiches. Le premier jour de la dispersion sera le
lendemain du jour où elle aura été annoncée. Un point de rassemblement sera
donné ainsi que le lieu où les habitants seront conduits.
Chaque habitant devra se munir de ses cartes de ravitaillement, si celles-ci
sont distribuées et d’un jour de vivre. Il devra emporter du linge et les objets de
première nécessité avec un maximum de 30 kg par personne. Chaque colis devra
porter de façon très apparente le nom et l’adresse de son propriétaire.
Un plan d’éloignement par chemin de fer est prévu pour les personnes ne
disposant pas de moyen de transport. Elles doivent se présenter à la gare au
jour et à l’heure qui leur seront fixés. Les enfants de moins de 13 ans seront les
premiers à être éloignés si leurs parents demandent à ce qu’ils soient compris
dans le contingent des écoles. Ces enfants seront alors transportés sous la
surveillance de leur maître.
En outre chaque enfant en bas âge devra être muni d’une carte indiquant son
identité, ainsi que le nom et l’adresse des parents.
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56, boulevard des Belges
à Rouen proche de la
préfecture de l’époque
(aujourd’hui le Rectorat
situé rue de Fontenelle).
L’alerte aux populations
se faisait par un son
modulé de 20 secondes,
suivi d’un silence de
10 secondes, répétés
plusieurs fois.
(ADSM, 19Fi256).
Dispersion de la population civile
Sur ordre du gouvernement, la dispersion d’une partie de la population civile d’un
quartier pourra en cas de nécessité, être déplacée en vue de parer au danger de
bombardements. La dispersion est facultative mais elle n’est pas imposée.
Sont possibles de dispersion : les enfants au-dessous de 16 ans, les femmes
enceintes et en général celles ne travaillant pas pour les besoins de la Défense
passive, ainsi que les vieillards dont la présence ne serait pas reconnue dans leur
quartier ou ville.
L’ordre de dispersion est annoncé par les services de la Défense passive par
voix de clairon, de sirènes ou d’affiches. Le premier jour de la dispersion sera le
lendemain du jour où elle aura été annoncée. Un point de rassemblement sera
donné ainsi que le lieu où les habitants seront conduits.
Chaque habitant devra se munir de ses cartes de ravitaillement, si celles-ci
sont distribuées et d’un jour de vivre. Il devra emporter du linge et les objets de
première nécessité avec un maximum de 30 kg par personne. Chaque colis devra
porter de façon très apparente le nom et l’adresse de son propriétaire.
Un plan d’éloignement par chemin de fer est prévu pour les personnes ne
disposant pas de moyen de transport. Elles doivent se présenter à la gare au
jour et à l’heure qui leur seront fixés. Les enfants de moins de 13 ans seront les
premiers à être éloignés si leurs parents demandent à ce qu’ils soient compris
dans le contingent des écoles. Ces enfants seront alors transportés sous la
surveillance de leur maître.
En outre chaque enfant en bas âge devra être muni d’une carte indiquant son
identité, ainsi que le nom et l’adresse des parents.
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