Page 70 - Brochure
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nsigne dans les abris
Une fois rendu dans l’abri la discipline devra être observée et les consignes du
chef de l’abri notées. Il sera conseillé de ne pas obstruer les couloirs et de ne pas
stationner à proximité des portes et des soupiraux. Il ne faudra pas allumer de
lumière à flammes nues, c’est-à-dire des bougies, des lampes à huile, à pétrole,
à essence, dont l’inconvénient est de consommer de l’oxygène. Les abris sont en
général des lieux exigus où l’oxygène doit être « rationné ». Il est important de
rappeler que la durée du séjour dans un abri doit être calculée sur la base de deux
heures par mètre cube d’air et par occupant. Tous les abris ventilés ne nécessitent
pas ces précautions. L’avantage de la mise à l’abri dans les caves paraît résider
dans le fractionnement et la dispersion des habitants. Le séjour prolongé des
populations dans un très grand abri, favoriserait la recrudescence d’épidémies.
Dès le début de la guerre, en juin 1940, un décret prévoit pour les particuliers une
redevance à payer pour l’occupation d’abris provisoires édifiés en application de
la loi du 12 juillet 1941, qui sera versée généralement aux contributions directes
de chaque commune.
Les tranchées
Dans les lieux où il n’est pas physiquement possible de rassembler la population,
il reste à creuser des tranchées type tranchées de guerre. Ces tranchées pourront
être recouvertes de dalle de béton dans le meilleur des cas et parfois recouvertes
de gazon afin de les occulter vis-à-vis d’un observateur aérien. Leur tracé sera à
traverses ou à crémaillères de manière à limiter les morts ou les blessés en cas de
coup direct. L’accès se fera par un escalier réparti tous les 10 mètres.
Rouen, jardin de l’hôtel de ville, tranchées de la Défense passive.
(ADSM, 11 Fi 4708).
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Une fois rendu dans l’abri la discipline devra être observée et les consignes du
chef de l’abri notées. Il sera conseillé de ne pas obstruer les couloirs et de ne pas
stationner à proximité des portes et des soupiraux. Il ne faudra pas allumer de
lumière à flammes nues, c’est-à-dire des bougies, des lampes à huile, à pétrole,
à essence, dont l’inconvénient est de consommer de l’oxygène. Les abris sont en
général des lieux exigus où l’oxygène doit être « rationné ». Il est important de
rappeler que la durée du séjour dans un abri doit être calculée sur la base de deux
heures par mètre cube d’air et par occupant. Tous les abris ventilés ne nécessitent
pas ces précautions. L’avantage de la mise à l’abri dans les caves paraît résider
dans le fractionnement et la dispersion des habitants. Le séjour prolongé des
populations dans un très grand abri, favoriserait la recrudescence d’épidémies.
Dès le début de la guerre, en juin 1940, un décret prévoit pour les particuliers une
redevance à payer pour l’occupation d’abris provisoires édifiés en application de
la loi du 12 juillet 1941, qui sera versée généralement aux contributions directes
de chaque commune.
Les tranchées
Dans les lieux où il n’est pas physiquement possible de rassembler la population,
il reste à creuser des tranchées type tranchées de guerre. Ces tranchées pourront
être recouvertes de dalle de béton dans le meilleur des cas et parfois recouvertes
de gazon afin de les occulter vis-à-vis d’un observateur aérien. Leur tracé sera à
traverses ou à crémaillères de manière à limiter les morts ou les blessés en cas de
coup direct. L’accès se fera par un escalier réparti tous les 10 mètres.
Rouen, jardin de l’hôtel de ville, tranchées de la Défense passive.
(ADSM, 11 Fi 4708).
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