Page 68 - Brochure
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aque habitant veillera au respect de ces consignes chez leur voisin. En cas
d’alerte, la population civile doit avoir prévu les mesures nécessaires pour
rendre invisible de l’extérieur toutes les lumières des appartements. Aucun rayon
lumineux ne doit filtrer au dehors. Le moyen le plus simple est l’utilisation de
rideaux épais et de couleurs sombres.
Pour les maisons de commerce (magasins, hôtels, cafés) pendant les heures
d’ouverture des précautions seront prises afin de réduire les rayons directs
au-dessus de l’horizontale, afin de ne pas être vus en altitude. Les lampes des
vitrines qui éclairent directement le trottoir seront interdites. L’éclairage doit être
supprimé aux heures fixées par l’autorité préfectorale et doit être rendu invisible
de l’extérieur en moins de quatre minutes. Les cafés et débits doivent restés
camouflés complètement à cause de leur heure de fermeture tardive.
Sur la voie publique, c’est aux autorités que revient le soin d’éteindre le réseau
d’éclairage général.
Deux types d’éclairage seront utilisés :
• L’éclairage normal de guerre doit :
Éviter les surbrillances et halos lumineux au-dessous des villes cela attirerait
l’attention d’aviateurs ennemis même à grande distance. Il doit être réduit au
minimum mais compatible avec la sécurité et le fonctionnement normal de tous
les services y compris la circulation automobile. Pour ce faire certaines lampes
seront supprimées ou remplacées par des lampes d’intensité moindre. Afin de
rabattre les faisceaux lumineux, des dispositifs seront adaptés aux lampes.
• L’éclairage d’alerte :
Le nombre de lampes devra être réduit au maximum pour jalonner les axes
principaux sans être perçu par les aviateurs. Le nombre de lampes devra satisfaire
uniquement les besoins indispensables. Ces lampes de jalonnement ne projettent
pas de plage lumineuse sur le sol et ne peuvent être vues par un aviateur volant
à 500 mètres d’altitude. L’éclairage d’alerte devra permettre à la population
de gagner les abris et aux voitures de service des villes, de circuler en cas de
bombardement.
En cas d’alerte de jour comme de nuit :
La population si elle est à son domicile doit se munir de son masque à gaz, d’une
couverture, de son argent et de ses bijoux. En outre il serait utile d’emporter
quelques vivres ainsi que ses papiers d’identité. On fermera les compteurs de gaz
et d’électricité.
Les populations présentes sur la voie publique n’ont généralement pas leur
masque à proximité et doivent se rendre dans un abri public avec filtration d’air le
plus proche, afin éventuellement de se mettre à l’abri des gaz.
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d’alerte, la population civile doit avoir prévu les mesures nécessaires pour
rendre invisible de l’extérieur toutes les lumières des appartements. Aucun rayon
lumineux ne doit filtrer au dehors. Le moyen le plus simple est l’utilisation de
rideaux épais et de couleurs sombres.
Pour les maisons de commerce (magasins, hôtels, cafés) pendant les heures
d’ouverture des précautions seront prises afin de réduire les rayons directs
au-dessus de l’horizontale, afin de ne pas être vus en altitude. Les lampes des
vitrines qui éclairent directement le trottoir seront interdites. L’éclairage doit être
supprimé aux heures fixées par l’autorité préfectorale et doit être rendu invisible
de l’extérieur en moins de quatre minutes. Les cafés et débits doivent restés
camouflés complètement à cause de leur heure de fermeture tardive.
Sur la voie publique, c’est aux autorités que revient le soin d’éteindre le réseau
d’éclairage général.
Deux types d’éclairage seront utilisés :
• L’éclairage normal de guerre doit :
Éviter les surbrillances et halos lumineux au-dessous des villes cela attirerait
l’attention d’aviateurs ennemis même à grande distance. Il doit être réduit au
minimum mais compatible avec la sécurité et le fonctionnement normal de tous
les services y compris la circulation automobile. Pour ce faire certaines lampes
seront supprimées ou remplacées par des lampes d’intensité moindre. Afin de
rabattre les faisceaux lumineux, des dispositifs seront adaptés aux lampes.
• L’éclairage d’alerte :
Le nombre de lampes devra être réduit au maximum pour jalonner les axes
principaux sans être perçu par les aviateurs. Le nombre de lampes devra satisfaire
uniquement les besoins indispensables. Ces lampes de jalonnement ne projettent
pas de plage lumineuse sur le sol et ne peuvent être vues par un aviateur volant
à 500 mètres d’altitude. L’éclairage d’alerte devra permettre à la population
de gagner les abris et aux voitures de service des villes, de circuler en cas de
bombardement.
En cas d’alerte de jour comme de nuit :
La population si elle est à son domicile doit se munir de son masque à gaz, d’une
couverture, de son argent et de ses bijoux. En outre il serait utile d’emporter
quelques vivres ainsi que ses papiers d’identité. On fermera les compteurs de gaz
et d’électricité.
Les populations présentes sur la voie publique n’ont généralement pas leur
masque à proximité et doivent se rendre dans un abri public avec filtration d’air le
plus proche, afin éventuellement de se mettre à l’abri des gaz.
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