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courrier du préfet en date du 8 janvier 1941 demande aux communes de
lui indiquer les effectifs actuels du personnel attaché aux différents services de
la Défense passive ainsi que la situation du matériel. La réponse du maire de la
commune sera la suivante :

Tranchées : 117 m Service sanitaire
(pour 365 personnes).
Sirène d’alerte : 1. Brancards : 6.
Autre signal sonore : 1. Service incendie
Abri poste de commandement : Seaux-pompes : 35.
1 pour 10 personnes. Échelle : 1.
Abri pour poste de secours : Motopompe de 30m3 : 1.
1 pour 25 personnes.
Véhicules : 6.

Grand-Quevilly

Les maires durant la période de la Seconde Guerre mondiale ont été :

Du 17 mai 1935 au 4 mars 1941 : Tony Larue, expert-comptable.
Le 4 mars 1941 : Tony Larue est révoqué par le gouvernement de Vichy et remplacé
par Joseph Quetteville sur décision du préfet (René Bouffet).
De 1941 à 1944 : Joseph Quetteville.
En avril et mai 1944 : Henri Costil, 1er adjoint fera fonction de maire.
Le 13 mai 1944 : démission de Joseph Quetteville.
Le 6 mai 1944 : le préfet nomme Paul Profichet maire.
En septembre 1944 : Tony Larue reprend la mairie de Grand-Quevilly.

Le 3 septembre 1939, le conseil municipal s’est réuni sous la présidence de
monsieur Tony Larue qui déplore l’avancement de la Défense passive à cause
du manque d’information du ministère de l’Intérieur. Pour exemple, les masques
à gaz commandés depuis de longs mois par la préfecture ne sont livrés qu’en
petites quantités. Le conseil municipal vote un crédit de 70.000 francs, prélevés
sur les fonds libres de la commune. Ce crédit sera réparti en :

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