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T ’as pas fait ça mec ? Tu nous files du fric pour foutre la merde,
on fait ce que tu nous demandes et tu viens nous le reprocher ?
Pis en plus tu poucaves… Tu craques Tibo. Un peu d’amour
propre putain. On fait quoi nous maintenant ?

La rigolade était bien finie.

Le regard du jeune frontiste restait fixé au sol. Il ne voulait pas
qu’une guerre soit déclarée, juste trouver un moyen de se sauver
de tout ce merdier.

— B on, on est tous dans la même galère si ce type meurt ! Vous
êtes recherchés. Faut tout cleaner, les flingues, les habits, tout
brûler, tout balancer à la mer. On se nettoie le cul et on attend.
On parle à personne. Je retourne voir la cliente et on met un
plan en place.

Durant 10 minutes, il n’y eut plus un bruit dans la salle de cross-
Fit. Tous essayaient de se concentrer sur la bonne démarche à
avoir. Ne rien empirer. Limiter la casse. Passer à autre chose.

— O k Tibo, ça marche. On est une Team. On reste solide. White
Race avant tout.

— W hite Race avant tout. Vous prévenez Ludo et Mat de se faire
discrets. C’est pas l’moment de s’faire embarquer pour des
conneries sans intérêt. Pour le moment y cherchent des bou-
gnoules, on a l’temps d’s’organiser.

— T ’as raison Tibo. C’est toi l’chef. Excuse, on s’est enflammé.
On sait bien qu’y faut s’entraider.

— S olidaires les gars. Je vous fais confiance pour dégager tout ce
qui nous lie à cette soirée… Ensuite, vous faites comme si de
rien n’était.

— O k Tibo !
— O n fait comme ça Tibo !
En remontant dans sa Golf, le jeune homme appela son amou-
reuse. La veille il n’était pas rentré, n’arrivant pas à la regarder. Il
avait prétexté une soirée karaté à la télé.

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