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deux chouchous croisèrent leurs regards et ce fut le coup de
foudre.
Tib trouvait Marion Maréchal Le Pen assez bonne et y voterait
bien pour elle, si elle lui montrait ses nichons. Mais il kiffait sur-
tout Marine, la tata. Pour lui, elle ne faisait pas de politique, elle
faisait du ménage. La politique, il détestait ça ! Tous ces gens-là
n’avaient jamais rien fait pour sauver ses parents, les sortir de
la misère, les aider à retrouver un boulot, les accompagner lors
de cette descente vertigineuse en enfer. Seul le FN, enfin le RN,
l’intéressait potentiellement. C’était pas de la politique. Depuis
très jeune, il savait qu’il ne pouvait compter que sur lui, sur ses
pectoraux et sur sa bouche pulpeuse à tailler des pipes… même
s’il détestait les sales PD !
Émelyne et Tibo étaient des enfants du Loft, celui de Loana dans
la piscine. D’ailleurs, ils en vendaient régulièrement et rêvaient
tous les deux d’en avoir un. Ils auraient pu y mettre des affiches
de street art, un jeu d’arcade un peu vintage, un écran plat de 200
de diago et un lit rond motorisé au milieu de la salle à manger,
pouvant se cloisonner par des étoles d’un blanc cassé.
Pour le moment le couple créchait dans un petit deux pièces vrai-
ment très mignon, épuré et lounge à base de canapé gris et de
chaises en plexi. Comme dans leur agence ils étaient rémunérés à
la commission, fallait vendre un paquet de baraques avant de pou-
voir imaginer s’en acheter une. C’était la dure loi du travail. Mais
ça ne leur faisait pas peur. Ils aimaient leur boulot et kiffaient le
fait d’avoir une fiche de paye variable au prorata de leurs talents,
car ils savaient au fond d’eux qu’ils seraient vite millionnaires !
Bertille & Jean-Lo
Elle était née dans une bulle, mais plus de Don Pérignon que de
Valstar, la bière des stars. Petites cuillères en argent et tout le tou-
tim. Bertille avait longtemps cru que tout le monde savait skier.
Qu’avoir une salle de bain dans sa chambre était la moindre des
choses. Que finir ses études en Californie la rendrait plus com-
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foudre.
Tib trouvait Marion Maréchal Le Pen assez bonne et y voterait
bien pour elle, si elle lui montrait ses nichons. Mais il kiffait sur-
tout Marine, la tata. Pour lui, elle ne faisait pas de politique, elle
faisait du ménage. La politique, il détestait ça ! Tous ces gens-là
n’avaient jamais rien fait pour sauver ses parents, les sortir de
la misère, les aider à retrouver un boulot, les accompagner lors
de cette descente vertigineuse en enfer. Seul le FN, enfin le RN,
l’intéressait potentiellement. C’était pas de la politique. Depuis
très jeune, il savait qu’il ne pouvait compter que sur lui, sur ses
pectoraux et sur sa bouche pulpeuse à tailler des pipes… même
s’il détestait les sales PD !
Émelyne et Tibo étaient des enfants du Loft, celui de Loana dans
la piscine. D’ailleurs, ils en vendaient régulièrement et rêvaient
tous les deux d’en avoir un. Ils auraient pu y mettre des affiches
de street art, un jeu d’arcade un peu vintage, un écran plat de 200
de diago et un lit rond motorisé au milieu de la salle à manger,
pouvant se cloisonner par des étoles d’un blanc cassé.
Pour le moment le couple créchait dans un petit deux pièces vrai-
ment très mignon, épuré et lounge à base de canapé gris et de
chaises en plexi. Comme dans leur agence ils étaient rémunérés à
la commission, fallait vendre un paquet de baraques avant de pou-
voir imaginer s’en acheter une. C’était la dure loi du travail. Mais
ça ne leur faisait pas peur. Ils aimaient leur boulot et kiffaient le
fait d’avoir une fiche de paye variable au prorata de leurs talents,
car ils savaient au fond d’eux qu’ils seraient vite millionnaires !
Bertille & Jean-Lo
Elle était née dans une bulle, mais plus de Don Pérignon que de
Valstar, la bière des stars. Petites cuillères en argent et tout le tou-
tim. Bertille avait longtemps cru que tout le monde savait skier.
Qu’avoir une salle de bain dans sa chambre était la moindre des
choses. Que finir ses études en Californie la rendrait plus com-
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