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J ustement je voulais t’en parler, tu crois pas qu’tu devrais lever
le pied ? Je te sens beaucoup trop impliquée. En plus tu ne par-
tages pas toutes ses idées. Je sais que pour toi, elle t’a sauvée.
Et j’adore la BB que tu es. Mais si tu prenais un peu de recul.
De toi à moi cette campagne est un peu ridicule ? Comment
veux-tu…
Ils re-baisèrent et il mit son plan à exécution.
1h du matin, les draps en chantier, Béatrice pouvait enfin respirer.
— T u étais sérieux pour la campagne municipale ? Tu veux que
j’arrête ?
— J e vais être honnête avec toi mon amour. Monsieur De La Ber-
thelière est venu me trouver pour que tu parles avec sa femme
et qu’elle cesse cette mascarade. Il pense qu’elle s’est bien
amusée et qu’il est temps pour elle de se retirer.
— E t pourquoi il ne lui dit pas lui-même? Je le trouve flippant ce
Jean-Laurent…
— Il m’a dit que j’aurais tout à y gagner. Bertille s’isole, je prends
le pactole et on décolle. En vendant la maison et avec tout son
blé, ben on aura de quoi se retourner. Tout cumulé, on peut
se faire un million. Ça représente un sacré pécule, comment
veux-tu ?
Ils re-baisèrent et mirent son plan à exécution…
Émelyne, Marge, Bertille & Béatrice
Le thé c’était pas vraiment son truc à Émelyne. Elle kiffait plutôt
les mojitos sans alcool. La gamine pouvait s’enfiler quelques Red
Bull-Vodka-litchi mais seulement les soirs où elle fuyait son toit,
son lit. Sinon en journée, elle buvait de l’eau pétillante et un peu
d’Évian parfumée fraise, citron. Jamais ce truc sortant du robinet.
Bertille et Béatrice plantèrent le décor. Blablatèrent comme des
procureurs.
Tibo avait fait n’importe quoi et ses 4 potes, n’en parlons pas. Les
2 femmes voulaient être au courant de ce que savaient les survi-
vants. Tout ça avant les flics et le pataquès, avant que ne soit dite
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le pied ? Je te sens beaucoup trop impliquée. En plus tu ne par-
tages pas toutes ses idées. Je sais que pour toi, elle t’a sauvée.
Et j’adore la BB que tu es. Mais si tu prenais un peu de recul.
De toi à moi cette campagne est un peu ridicule ? Comment
veux-tu…
Ils re-baisèrent et il mit son plan à exécution.
1h du matin, les draps en chantier, Béatrice pouvait enfin respirer.
— T u étais sérieux pour la campagne municipale ? Tu veux que
j’arrête ?
— J e vais être honnête avec toi mon amour. Monsieur De La Ber-
thelière est venu me trouver pour que tu parles avec sa femme
et qu’elle cesse cette mascarade. Il pense qu’elle s’est bien
amusée et qu’il est temps pour elle de se retirer.
— E t pourquoi il ne lui dit pas lui-même? Je le trouve flippant ce
Jean-Laurent…
— Il m’a dit que j’aurais tout à y gagner. Bertille s’isole, je prends
le pactole et on décolle. En vendant la maison et avec tout son
blé, ben on aura de quoi se retourner. Tout cumulé, on peut
se faire un million. Ça représente un sacré pécule, comment
veux-tu ?
Ils re-baisèrent et mirent son plan à exécution…
Émelyne, Marge, Bertille & Béatrice
Le thé c’était pas vraiment son truc à Émelyne. Elle kiffait plutôt
les mojitos sans alcool. La gamine pouvait s’enfiler quelques Red
Bull-Vodka-litchi mais seulement les soirs où elle fuyait son toit,
son lit. Sinon en journée, elle buvait de l’eau pétillante et un peu
d’Évian parfumée fraise, citron. Jamais ce truc sortant du robinet.
Bertille et Béatrice plantèrent le décor. Blablatèrent comme des
procureurs.
Tibo avait fait n’importe quoi et ses 4 potes, n’en parlons pas. Les
2 femmes voulaient être au courant de ce que savaient les survi-
vants. Tout ça avant les flics et le pataquès, avant que ne soit dite
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